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 Quatorzième numéro - Jullet 2011

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 http://archives.orne.fr   INSCRIT AU RÉPERTOIRE  Achat de photographies de la Ferté-Macé, versements d'archives contemporaines 
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 http://archives.orne.fr   SOUFFLEUR  La verrerie du Gast à Tanville  
 http://archives.orne.fr   SOUS LES PLANCHES   Un démonte pneu devant servir à retirer de leurs jantes les enveloppes des bicyclettes 
 http://archives.orne.fr   ACTEURS DE LA RECHERCHE   Ruth-Ellen St. Onge : un peu de poésie ! 
 
 
Visuel des Archives départementales

 
Archives départementales de l’Orne

8 avenue de Basingstoke
61017 Alençon Cedex
Tél. : 02 33 81 23 00
Fax : 02 33 81 23 01
Mél : archives@cg61.fr
Site : archives.orne.fr 


































 
 
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Expositions  
Tous en selle. L'Orne cycliste du vélocipède au VTT
Du 15 juin au 14 octobre 2011 :
Tous en selle. L'Orne cycliste du vélocipède au VTT.

Les Archives départementales de l’Orne proposent du 15 juin au 14 octobre l’exposition Tous en selle : l’Orne cycliste du vélocipède au VTT.
S’appuyant sur les richesses des Archives départementales et les collections privées, l’exposition offre un regard sur les multiples usages du vélo dans l’Orne depuis ses origines.
Depuis les premiers vélocipèdes de la fin du XIXe siècle jusqu’au VTT d'aujourd’hui, les Ornais ont adopté le deux-roues pour le vélo et les loisirs. Des clubs cyclistes sont nés, des courses ont été organisées et des coureurs se sont illustrés.

Une exposition avec des partenaires

Organisée par la Direction des archives et des biens culturels du Conseil général de l’Orne à l’occasion de Semaine fédérale internationale du cyclotourisme qui se tient à Flers du 31 juillet au 7 août, l’exposition Tous en selle a constitué une occasion unique d’associer les acteurs les plus divers de la pratique du vélo : le Musée du Vélo de La Fresnaye-sur-Chédouet, les trois fédérations cyclistes (Fédération française de cyclisme, Fédération française de cyclotourisme, Fédération sportive et gymnique du travail) et leurs clubs ornais, les actuels et anciens coureurs cyclistes, la section Sport-études cyclisme de Flers, La Poste et un grande nombre de collectionneurs privés.
Le vélo dans tous ses états

Les 17 panneaux imprimés de l’exposition retracent de façon très largement illustrée l’épopée du vélo dans notre département : l’apparition des premiers vélocipèdes, l’évolution du vélo et de l’équipement du cycliste, les marques de vélos et les nombreux marchands de cycles, les usages du vélo pour les déplacements quotidiens et les promenades de loisir seul ou en groupe de cyclotouristes, le développement rapide des courses cyclistes sur route et sur piste, l’essor plus tardif du cyclo-cross puis du BMX et du VTT, la naissance de champions cyclistes, le foisonnement des clubs, l’avenir, avec les élèves du Sport-études de Flers ou la course Paris‑Camembert, et le passé, avec le Musée du Vélo, véritable conservatoire de l’histoire du vélo en général et du Tour de France en particulier.

Un patrimoine cycliste riche et varié

L’exposition Tous en selle est une occasion inédite offerte au public de découvrir la richesse des documents et des objets produits dans l’Orne par le vélo et les cyclistes. Des Archives départementales et de celles d’Alençon et Flers a été extraite une sélection de photographies, lettres officielles, publicités, journaux, etc. des années 1880 à aujourd’hui qui a trouvé d’heureux compléments empruntés à des collectionneurs privés. Vélocipède de 1892, vélos de course de toutes époques, tandem des premiers coureurs cyclistes ornais, vélos de boulanger et de facteur illustrent concrètement les usages du vélo et leur évolution. Un échantillon de « produits dérivés » en lien avec le vélo et le cyclisme occupe également quelques vitrines.

L’Orne, un département de champions cyclistes

Depuis les premières compétitions des années 1880, les nombreuses courses organisées dans tout le département ont permis l’éclosion de champions cyclistes qui ont pu s’illustrer dans les courses départementales, régionales, nationales et internationales. Le « Mur des champions », qui retrace le palmarès de 35 d’entre eux, permet de les suivre en France mais également en Europe et sur d’autres continents lors des grands championnats ou des Jeux Olympiques. Plusieurs ont accepté de prêter pour l’occasion leurs médailles ou maillots de champions remplis d’histoire et de passion. Quelques-uns ont même accepté de raconter leurs souvenirs de course et leurs témoignages filmés sont présentés dans l’exposition.

Hall des Archives départementales de l'Orne
Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30
Fermé le vendredi 15 juillet (journée) et le mardi 6 septembre (matinée)

Entrée libre
Du 1er juillet au 30 septembre 2011 :
L'œil et la main. Dix ans d'acquisitions.

Une Vierge à l’Enfant tenant un cœur à la main, témoin de la naissance de la dévotion aux cœurs de Jésus et Marie popularisée par l’ornais saint Jean Eudes au XVIIe siècle, un précieux reliquaire orné d’émaux et de camées à l’antique offert par Anne d’Autriche vers 1660 à une carmélite de Pontoise, des canivets, images pieuses découpées exécutées par des moniales au XVIIIe siècle, un calice entièrement émaillé appartenant à un missionnaire en Chine au XIXe siècle, des chasubles richement brodées ou tissées, une table-jeu de l’oie des années 1950 pour un apprentissage ludique du catéchisme … Les objets très variés acquis par le musée ces dix dernières années  achats, dépôts et dons – permettent d’évoquer  les conditions de leur création d’un point de vue technique et de découvrir comment la main des artistes et artisans traduit concrètement aussi bien un concept théologique qu’une dévotion populaire.

Musée départemental d'art religieux, place du général de Gaulle (derrière la mairie), 61500 SéesOuvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 18 h
Renseignements : 02 33 28 59 73
 
 
 

L'œil et la main. Dix ans d'acquisitions

  SOUS LES PROJECTEURS

Publications

Jacques Jubert, Le Cidre, bibliographie exhaustive.
Éditions de l'Émoi, 2010, 393 p., 54 €

Au cours de sa longue histoire, le cidre a inspiré de nombreux auteurs qui ont étudié et décrit ses fruits, sa fabrication, ses saveurs et ses bienfaits. Le Cidre, bibliographie exhaustive révèle l'étendue de cette littérature peu connue et développe les liens qui unissent l'homme au cidre : l'agronomie, l'œnologie, l'économie, l'histoire et tant d'autres comme la législation, l'art, la santé... Cette somme documentaire abondamment illustrée s'adresse aux amis du bon cidre, aux praticiens - qui cultivent ou transforment les fruits de pressoir -, aux chercheurs et à tous les passionés de pomologie.

Jean-François Détrée, Musiciens et musique en Normandie.
OREP éditions, 2010, 158 p., 29,90 €

La vie terrestre n'est pas silencieuse. Le son, dans ses excès et ses retraits, fait partie du quotidien des animaux et des hommes surtout s'ils vivent en société. Du simple signal - par la voix, la corne ou la cloche - jusqu'à la plus savante des compositions musicales, une gamme d'expressions sonores s'est ainsi constituée et a évolué au gré du besoin de musique formulé par les différents groupes sociaux (clergé, paysans, artisans, seigneurs, notables, habitants des villes ou ouvriers d'usine).

À l'échelle d'une province, en l'occurrence la Normandie, l'analyse de ces usages musicaux, abordée sans hiérarchie ni exclusive, constitue une véritable histoire régionale de la musique. Non pas une histoire régionaliste mais un tableau, riche ou lacunaire au hasard des sources d'archives, de la pratique musicale des habitants de Normandie, depuis la naissance de la province au Xe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle. De la louange divine à la complainte des rues en passant par la danse, le concert, le défilé ou l'opéra, ce livre est à la fois une découverte des usages et une synthèse des recherches historiques et musicologiques faites sur l'histoire musicale des cinq départements normands.




 


Le Cidre, bibliographie exhaustive
 

Musiciens et musique en Normandie
 
Salle de lecture

 
Pour permettre le contrôle de numérisation ou la numérisation, les documents suivants sont indisponibles. 
  1. les cartes postales thématiques ;
  2. les registres paroissiaux, d'état civil et les tables décennales dans lesquels des oublis au microfilmage ont été constatés (cf. état des signalements et corrections apportées) ;
  3. une partie des registres matricules (cf. suivi de numérisation de la série R)  ;
  4. une partie des tables des successions et absences de l'enregistrement (cf. suivi de numérisation de la sous-série 3Q).
Des images numériques sont désormais accessibles en salle de lecture pour les documents suivants : 
  1. les registres matricules jusqu'à la classe 1910 (1911-1938 sur dérogation) et les tables de recensement militaire jusqu'en 1938 ;
  2. la première campagne de numérisation des tables de successions et absences des bureaux de l'enregistrement du département (liste envoyée sur demande) ;
  3. les listes nominatives de recensement (an IX - 1968), cotées M 1436 à M 1582 et 520 W 1 à 520 W 64 ;
  4. la partie du fonds Odolant Desnos selectionnée pour la numérisation (cf. numérisation de la sous-série 31J).
 EN COULISSE

La production photographique des Archives départementales de l'Orne

On conserve aux Archives départementales de l’Orne de nombreux fonds photographiques d’origine privée : fonds de photographes professionnels et fonds familiaux. Mais ce que l’on connaît moins, c’est la production photographique des Archives elles-mêmes à travers les clichés réalisés par ses membres, conservateurs, photographes ou partenaires associés dans un projet éditorial.

C’est le cas de l’abbé Aubert qui dans l’exercice de ses fonctions de conservateur des antiquités et objets d’art a parcouru l’Orne à la recherche des édifices religieux et de leur mobilier dans les années 1960/1970. Ses différents ouvrages et brochures ne rendent compte d’imparfaitement de la richesse iconographique qu’il a réunie et dont les Archives de l’Orne, sont les détentrices. Les photos ci-jointes de la chapelle du cimetière d’Ecouché ou les fonds baptismaux de Chênesec à Craménil témoignent de son inventaire méticuleux et parfois surprenant !

Jean Gourhand, directeur des Archives de l’Orne, était un infatigable promeneur qui s’est attaché à fixer sur la pellicule tous les lieux singuliers ou en cours de changement, les manifestations de toutes sortes, non sans humour et poésie. En témoignent une série de photos de l’ancien grenier à sel d’Alençon, détruit dans les années 70 pour faire place … à un parking ! Un autre cliché nous montre sa « promenade archéologique » en compagnie de Mademoiselle Mercier dans les ruines mises au jour lors du réaménagement des bords de Sarthe, toujours à Alençon. Son travail s’étend, là encore, sur la totalité du département.
Chapelle du cimetière d'Écouché Fonds baptismaux de Chênesec à Craménil Ancien grenier à sel d'AlençonMlle MErcier dans les ruines mises au jour lors du réaménagement des bords de Sarthe à Alençon
De nombreux autres acteurs ont contribué à enrichir cette collection photographique, constituée de clichés et de tirages, réalisés principalement entre 1950 et 1980 et dont le nombre avoisine 10 000 documents.

L’intérêt d’une telle collection est d’une part son exhaustivité (aucun village de l’Orne n’est oublié), d’autre part la datation souvent précise des clichés qui montre un état à un moment donné d’un patrimoine souvent transformé, parfois détruit depuis lors. On ajoutera enfin que dans la majeure partie des cas, les photos sont d’une très bonne qualité.

Cette collection qui fut un temps consultable par le public sous forme de tirages rassemblés dans des albums, est en cours de traitement : tri, description et indexation dans la base Gaia, précèdent une grande campagne de numérisation qui mettra à portée des lecteurs des images numériques plus facilement visibles.

 INSCRIT AU RÉPERTOIRE

Achat de photographies de la Ferté-Macé

La Direction des archives et des biens culturels de l'Orne a récemment acquis des photographies de La Ferté-Macé. Les huit premiers tirages on été pris par M. Bonnesœur, photographe à Flers, le 11 septembre 1887 alors que M. Barbe, ministre de l'Agriculture, inaugurait le comice agricole de l'arrondissement de Domfront. Pour l'occasion, MM. Bouteiller et Challemel avaient reproduit, en guise de porte d'entrée, celle du château de Carrouges alors que le docteur Legallois s'était quant à lui chargé de deux tours médiévales. Onze autres photographies illustrent la bénédiction des cloches et clochers de La Ferté-Macé, le 30 juillet 1899, par Monseigneur Bardel, évêque de Sées.
Comice agricole de La Ferté-Macé en 1887 Comice agricole de La Ferté-Macé en 1887Bénédiction des clochers de La Ferté-Macé en 1899Bénédiction des cloches de la Ferté-Macé en 1899
  
Versements d'archives contemporaines
 
1701 W : centres des impôts fonciers.
Tables de correspondance ancien cadastre / cadastre rénové (1930-1974).
 
1702 W : Association des maires de l'Orne.
Assemblées générales, livres de comptabilité générale, index des maires de l'Orne (1975-2000).

 LEVER DE RIDEAU

Le Paris-Brest-Paris à Mortagne-au-Perche

De la photographie qui illustre l'affiche de l'exposition Tous en selle, présentée du 15 juin au 14 octobre aux Archives départementales, nous ne connaissions à l'origine que sa provenance : elle est issue d'archives familiales de la région du Mêle-sur-Sarthe. Voici quelques explications sur le travail d'identification mené par les Archives départementales.
3e course Paris - Brest - Paris organisée par le Petit Journal (avec le concours de L’Auto-Vélo). Mortagne-au-Perche, place d’Armes, point de contrôle du café de L’Ancre. 30 août 1911.

Sur cette photographie, une affiche figure en arrière plan. On peut y lire : 3e co / Paris - / organisée par ... Pe. Il s'agit en fait de la 3e course Paris - Brest - Paris organisée par le Petit Journal (avec le concours de l’Auto-Vélo), donc celui de 1911 (des photographies du Tour de France de la même époque montrent que les freins de type « Bowden » existaient déjà). 

La liste des inscrits, publiée dans le Petit Journal du 26 août 1911 (disponible ici : http://gallica.bnf.fr),  mentionne un touriste routier portant le numéro 212 : Anasthase Nicolopoulo (coureur de droite, numéro sur la sacoche). 

Le Paris - Brest - Paris de 1911 passe au Mêle-sur-Sarthe, mais le point de contrôle est à Mortagne-au-Perche, place d’Armes, au café de L’Ancre, tenu par Placide Gautret. Retrouvé sur une carte postale (postée en 1911), la devanture du café correspond exactement à celle de la photographie.

Le Perche relate la course dans ses éditions du 27 août et du 3 septembre : 

27/08 : « A noter que parmi ceux-ci se trouve un vieillard de 65 ans, le père Ratier, qui est arrivé à minuit 16, très dispos et ne paraissant même nullement fatigué. Les contrôleurs et les consommateurs se trouvant au café de L’Ancre lui ont fait une chaude ovation. En prenant un bol de bouillon, le père Ratier a alors raconté qu’il avait déjà pris part aux deux premières courses décennales Paris - Brest et qu’il espérait bien encore courir la prochaine course qui aura lieu en 1921 ; il est, après cela, reparti en disant qu’il se proposait de se rendre à Rennes d’une seule traite ».

03/09 : « N’oublions pas non plus de mentionner que le père Ratier, ce vaillant coureur de 65 ans, dont nous avions dans notre dernier numéro signalé le passage à l’aller dans la nuit de vendredi à samedi, a été de retour au contrôle de Mortagne dans l’après-midi de mercredi ; il a été l’objet d’une chaude ovation de la part des habitants de la place d’Armes, et un gentil bambin, le petit Deshayes, lui a offert un bouquet. Trés touché par cette manifestation de sympathie, le père Ratier, qui avait aussi bonne mine et paraissait aussi dispos qu’à l’aller, a dit qu’il serait très heureux de pouvoir présenter ce bouquet à L’Auto, puis, après l’avoir fixé sur sa bécane il est reparti dans la direction de Paris, où il espérait arriver dans la nuit. » 

À Paris, Pierre Ratié arrive en soixantième position après 142h de course. Derrière lui deux hommes : Léon Delocre et Anasthase Nicolopoulo en 144h15.

Voici donc l'analyse complète de cette photographie : 3e course Paris - Brest - Paris organisée par le Petit Journal (avec le concours de l’Auto-Vélo). Mortagne-au-Perche, place d’Armes, point de contrôle du café de L’Ancre. 30 août 1911. 

Le permier touriste routier (sur la gauche) est Léon Delocre (qui donnera son nom à une randonnée organisée par le CV Béthune). Le deuxième touriste routier est Pierre Ratié (né à Moissac, dans le Tarn-et-Garone, le 6 juin 1846). L’enfant est Robert Deshayes, né à Mortagne en 1908, il est le fils du quincailler de la place d’Armes. Il est décédé aux Andelys en 1989. Quant au troisième touriste routier (sur la droite), il s'agit effectivement d'Anasthase Nicolopoulo !

 SOUFFLEUR

La verrerie du Gast à Tanville

La fabrication de la verrerie est attestée dans l’Orne depuis la fin du Moyen Age. Artisanat puis industrie, on la trouve toujours installée à proximité des massifs forestiers : forêts d’Andaine, d’Écouves, du Pays d’Ouche, de la Trappe, etc. On considère que sur une période d’environ sept siècles, une bonne vingtaine d’ateliers ont existé sur le sol ornais, certains ayant eu une existence éphémère. Afin de faire mieux connaître ce patrimoine, d’approfondir la connaissance des verreries, de leur personnel et de leurs productions, les Archives départementales forment le projet de réaliser une exposition sur la verrerie dans l’Orne au cours de l’été 2012.

Les traces de cette activité sont très nombreuses dans les archives, autant celles des grandes familles normandes qui ont dirigé les établissements que celles des innombrables ouvriers qui ont exécuté des objets de toutes natures, de l’humble bouteille à vin jusqu’aux verres décorés à la manière de Venise ou de Bohème. Quiconque parcourt les archives a probablement déjà croisé un verrier ou de la verrerie dans ses sources. Nous sommes donc intéressés par toute contribution que les utilisateurs d’archives ornaises pourraient nous apporter à la fois sur le personnel et sur les établissements. Et notamment si vous avez pu assister à l'exposition présentée ci dessous, organisée par l''abbé Renard, curé de Belfonds, en août 1967.
Exposition de verreries de Tanville en 1967 Exposition de verreries de Tanville en 1967 Exposition de verreries de Tanville en 1967Exposition de verreries de Tanville en 1967 Exposition de verreries de Tanville en 1967

 SOUS LES PLANCHES
Un démonte pneu devant servir à retirer de leurs jantes les enveloppes des bicyclettes

Parmi les dessins et modèles déposés au tribunal de commerce de L'Aigle entre 1874 et 1939, voici le contenu d'une boîte de bois scellée qui vient illustrer l'ingéniosité d'un habitant de Saint-Symphorien-des-Bruyères en matière de vélocipédie. Célectin, Léopold, Marcel Saussay est né à L'Aigle le 10 février 1886 ; il est le fils d'un ancien huissier. D'abord tourneur sur bois, il devient mécanicien d'où l'invention de ce démonte pneu devant servir à retirer de leurs jantes les enveloppes des bicyclettes... Après la première guerre mondiale, il quitte la région pour rejoindre la capitale.

Un démonte pneu devant servir à retirer de leurs jantes les enveloppes des bicyclette       Un démonte pneu devant servir à retirer de leurs jantes les enveloppes des bicyclette

ACTEURS DE LA RECHERCHE

Ruth-Ellen St. Onge : un peu de poésie !

Après avoir suivi une formation de bibliothécaire, complétée par une maîtrise en sciences de l'information, Ruth-Ellen St. Onge est désormais doctorante au département d'études françaises de l'Université de Toronto (Canada). Sa thèse porte sur le recueil poétique entre 1830 et 1875 : étude biographique, historique et sociologique. Durant une semaine, Ruth-Ellen St. Onge est venue consulter les collections des Archives départementales de l'Orne et notamment la sous-série 3J, les papiers Poulet-Malasis (1842-1891), l'imprimeur des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Des archives particulièrement intéressantes pour juger des rapports entre éditeurs et poètes mais aussi pour apprécier le recueil poétique en tant qu'objet matériel.
Ruth-Ellen St. Onge : un peu de poésie !

Direction des Archives et des biens culturels de l'Orne, 6-10 avenue de Basingstoke, 61017 Alençon Cedex  
Tél. : 02 33 81 23 00 - Fax : 02 33 81 23 01 - Mél : archives@cg61.fr - Site internet : http://archives.orne.fr