Le vendredi après-midi, de 14h30 à 17h

Entrée libre sur réservation et dans la limite des places disponibles
Archives départementales de l'Orne, salle Ordéric Vital.

Depuis l’envoi par le Christ des disciples en mission, comment s’est transmise la foi chrétienne ? Saint Paul, l’apôtre des gentils, saint Martin, l’apôtre des Gaules, et les premiers saints évangélisateurs du diocèse de Séez sont les grandes figures qui marquent la diffusion du christianisme sur notre territoire. Après la Réforme protestante, au XVII^e siècle, l’Église fournit un nouvel effort missionnaire pour consolider le catholicisme. Saint Jean Eudes, né à Ri dans l’Orne, incarne cette reconquête en se livrant à une intense activité de prédication. L’élan missionnaire au cœur même du diocèse se poursuit aux XIX^e et XX^e siècles, matérialisé par l’érection de croix de mission qui ponctuent encore nos paysages. En même temps, des prêtres ornais partent au service des missions étrangères. L’évangélisation, à domicile ou dans des terres lointaines, s’est faite à l’aide d’outils variés : catéchismes, jeux et images pieuses. Tableaux, statues, photographies et objets du quotidien seront rassemblés pour suivre cette longue histoire d’un appel à la conversion toujours renouvelé.

L’exposition De fil en aiguille, conçue par les Archives départementales et présentée à l’hôtel du Département de l’Orne, à Alençon, propose une évocation des principales productions textiles de l’Orne, du moyen âge au XX^e siècle : toiles, dentelles, ganterie, filet, fil et toiles métalliques. Les différents modes de production sont abordés, depuis la production artisanale du tisserand à domicile ou de la dentellière à l’industrie du bocage flérien, en passant par la proto-industrie toilière du Perche ou de Vimoutiers. Registres d’échantillons, objets, documents d’archives, photographies illustrent une activité qui employa jusqu’à 70 000 personnes dans l’Orne au milieu du XIX^e s.

L’exposition, réalisée par l'association Normandie Mémoire, aborde le problème de l'exploitation de la main-d'œuvre française par le Troisième Reich dans la totalité de ses dimensions. Ainsi, tout en accordant une place centrale au travail obligatoire, institué par les lois de Vichy de septembre 1942 et février 1943 (créant le STO), d'autres formes de travail pour le Troisième Reich sont présentées : le volontariat, dont l'importance a longtemps été sous-estimée ; le travail, en France même, dans les usines ou les multiples chantiers ouverts par les Allemands, en premier lieu ceux du Mur de l'Atlantique. Différents panneaux permettent d'aborder aussi bien des exemples régionaux qu'une série de comparaisons avec d'autres pays européens, de l'Ouest comme de l'Est. Sous l'angle politique, le Service du Travail Obligatoire a fortement contribué à renforcer l'hostilité envers l'occupant, mais aussi à détacher de nombreux Français du régime de Vichy et de sa politique de collaboration. La question des enjeux de mémoire est posée, notamment autour du statut des requis, contraints de renoncer au titre de "déportés du travail" et à la longue bataille menée par leur fédération en vue d'obtenir la reconnaissance officielle de la nation et une certaine réhabilitation auprès d'une opinion parfois portée à les considérer avec distance

Les Archives départementales vous propose de redécouvrir l'exposition présentée à Bagnoles-de-l'Orne durant l'été 2013, à l'occasion du centième anniversaire de la création de la commune. Depuis la création des agglomérations de Javains et de Tessé jusqu'au développement des cures médicales en passant par la création de « Bagnoles-commune » avec laquelle débute l’âge d’or de la station thermale, cette exposition présente l'histoire de cette ville singulière au moyen d'archives publiques, de documents privés prêtés par des Bagnolais, de films et de témoignages oraux.

Premier cycle, mercredi 9 octobre 2013 - 17h15 / 19h 

Cycle pour les débutants, axé sur des textes du XII^e au XVIII^e siècle, en 10 séances à compter du mercredi 9 octobre de 17h15 à 19h (une séance tous les quinze jours : 9 et 23/10, 13 et 27/11, 11/12, 8 et 22/01, 5 et 19/02, 19/03).

Inscription préalable : 28 euros pour l'année, moitié prix pour les étudiants.

Cycle pour les initiés, axé pour moitié sur des textes des XVI^e et XVII^e siècles et pour autre moitié sur la transcription du plus ancien registre paroissial du département, en 10 séances à compter du mercredi 15 janvier de 17h15 à 19h (une séance tous les quinze jours : 15 et 29/01, 12 et 26/02, 26/03, 9 et 23/04, 14 et 28/05, 11/06).

Inscription préalable : 28 euros pour l'année, moitié prix pour les étudiants et les personnes inscrites au premier cycle.