Archives
départementales de l’Orne
8 avenue de
Basingstoke
61017
Alençon Cedex
Tél. :
02 33
81 23 00
Fax :
02 33 81
23 01
Mél :
archives@cg61.fr
Site :
archives.orne.fr
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DEMANDEZ
LE PROGRAMME
Atelier d'initiation à la
recherche
Vendredi 11 décembre
2009
- 14h / 17h30 : histoire communale
Conseils
méthodologiques et
présentation des sources disponibles pour établir une monographie
communale (population, bâtiments publics, activités économiques,
événements, vie politique) : cet
atelier s’adresse à tous, habitués aux recherches en archives ou grands
débutants.
Archives
départementales de l'Orne, salle Ordéric Vital. Entrée libre sur
réservation.
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Expositions
Du 12 novembre 2009 au
10 février 2010 :
Les sentiers de la Mémoire de la Grande Guerre 1914-2009
Découvrez
à travers une exposition originale de documents et d'objets,
l'évolution de la perception de la Grande Guerre dans la mémoire
collective, de la propagande contemporaine de l'événement au regain
d'intérêt actuel en passant par l'occultation et l'indifférence qui ont
suivi la seconde guerre mondiale.
-
Exposition conçue par Alain
Ponchel,
avec le soutien de l'Office
national des Anciens Combattants.
-
Hall des Archives
départementales de l'Orne. Entrée libre.
Visites guidées les lundis
14/12/2009 et 18/01/2010, à 14h30,
et sur rendez-vous pour les
groupes.
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Visite des Archives
départementales
Mardi 8 décembre 2009 -
13h / 14h30
Cette
visite d'une heure et demie environ s'adresse à celles et à ceux qui
voudraient découvrir les coulisses d'un service culturel et patrimonial
un peu particulier.
Visite des locaux accessibles au public et
des espaces réservés : hall d'exposition, salle de lecture, locaux
techniques de réception des archives, de classement, de
conditionnement, des ateliers de reliure et de photographie /
numérisation.
Hall des Archives
départementales de l'Orne. Entrée libre sur réservation.
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SOUS
LES PROJECTEURS
Les lauréats du concours
Pèlerin
Deux
projets de restauration d’œuvres conservées dans des églises ornaises
viennent d’être distingués par le jury du concours Un patrimoine pour
demain organisé par Pèlerin. Nicole Josse, présidente de
Mémoire de
Saint-Victor-de-Reno, et Françoise Lecaplain, présidente de Sauvons
l’église de Fougy au Bourg-Saint-Léonard, se sont vues remettre leur
prix à la chapelle royale du château de Vincennes, le 5 novembre
dernier.
Ont ainsi été récompensées
deux associations qui œuvrent avec le
concours de la Direction régionale des affaires culturelles, du Conseil
général et de la Fondation du patrimoine, à des programmes pluriannuels
de sauvegarde et de mise en valeur de notre patrimoine, témoignant de
la dynamique à l’œuvre sur notre territoire en faveur des églises.
Les œuvres primées :
Saint-Victor-de-Reno,
bannière de la charité, laine rouge et fil d’or,
XIXe
siècle, inscrite au titre des Monuments historiques.
Bourg-Saint-Léonard, église
de Fougy, voûte peinte du chœur à 26
personnages, XVIe
siècle, inscrite au titre des Monuments historiques.
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Publication
Voyages
pittoresques : Normandie 1820-2009. Milan,
Silvana Editoriale, 2009.
Catalogue publié à l'occasion de 3
expositions :
La
Normandie romantique au Musée des beaux-arts de Rouen
;
La
Normandie monumentale au musée Malraux du Havre ;
La
Normandie
contemporaine au musée des beaux-arts de Caen.
C'est
avec deux volumes consacrés à la Haute-Normandie que Taylor et Nodier
entament la publication des Voyages
pittoresques et romantiques dans l'ancienne France de 1820
à 1825. Cette prodigieuse entreprise éditoriale lancée à l'époque
romantique s'achève en 1878, avec la parution d'un ultime volume
consacré à la Basse-Normandie. Tout au long du XIX e
siècle, la région suscite un nombre exceptionnel de travaux érudits et
de descriptions illustrées. L'éditeur havrais A.G. Lemâle prolonge
cette tradition du recensement topographique et renouvelle le genre en
profondeur en publiant, de 1892 à 1899, La Normandie monumentale et
pittoresque. Son ouvrage, auquel participent des
photographes de grand talent, est illustré d'héliogravures
représentant,
outre les monuments emblématiques du patrimoine médiéval, une pléiade
de petits manoirs, d'églises de village et de cimetières qui ne sont
pas sans évoquer la Normandie de Maupassant et de Barbey d'Aurevilly.
Aujourd'hui, la représentation du territoire tourne le dos aux
attributs traditionnels du pittoresque et explore de nouveaux paysages
naturels, urbains ou industriels en donnant la préférence à des "lieux
sans qualités". La Normandie est trés fortement impliquée dans cet
aspect de la photographie contemporaine, depuis les campagnes de
Gabriele Basilico ou Alain Ceccaroli jusqu'aux oeuvres
produites par Vincenzo Castella, Rut Blees Luxemburg et Joachim Mogarra
en 2008-2009.
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Salle
de lecture
En raison de leur
numérisation, les documents suivants seront indisponibles jusqu'au 1er
janvier 2010 :
- les
listes nominatives de recensement (an IX - 1968), cotées M 1436 à M
1582 et 520 W 1 à 520 W 64 ;
- le
fonds Odolant-Desnos (XIIIe
- XIXe
siècle), les
cotes 31 J 44 à 31 J 550 ;
- les
plans de remembrement des services cadastraux ;
- les
cartes postales thématiques ;
- les
phototypes anciens cotés 22 FI 2523 à 22 FI 2580, 49 FI 1208 à 49 FI
2420, 58 FI 456 à 58 FI 1356, 415 J 76, 1 NUM 2/284 à 1 NUM 2/306 ;
-
les
ouvrages : Grand
armorial de France, généralité d'Alençon, coté AUX US
20701 et Manuel de
diplomatique, coté RÉS3798 ;
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EN COULISSE
L'atelier
de reliure |
Les
Archives départementales de l’Orne
disposent d’ateliers techniques dédiés au
traitement des
documents. Parmi ceux-ci, l’atelier de reliure
permet de
traiter en interne la reliure traditionnelle d’ouvrages imprimés,
essentiellement des publications du dix-neuvième
siècle. Certains doivent
être reliés à nouveau à cause de consultations trop fréquentes et
souvent de
manipulations inadéquates, d’autres, brochés, sont reliés pour la
première
fois, ce qui permet de les consulter sans les dégrader. Dans l’atelier
sont
aussi confectionnés des conditionnements spécifiques pour des documents
rares,
précieux et/ou hors formats standards.
La
reliure est effectuée par une personne
et comprend plusieurs opérations successives :
- le
débrochage d’un ouvrage (on enlève l’ancienne reliure,
les fils de couture, les traces de colle) ;
- la
reconstitution de l’ordre de l’ouvrage dans le cas de
publications entièrement débrochées et mélangées ;
-
la remise à plat des cahiers et éventuellement la
restauration des fonds de cahiers pour les coudre à nouveau ;
-
le pliage des cahiers et des pages de garde ;
- la
mise sous presse ;
- le
grecquage (opération qui consiste à scier le dos d’un
ouvrage pour permettre le passage des fils de couture) ;
- la
couture à la main sur un cousoir ;
-
l’endossure
(permet de donner une forme arrondie au dos de
l’ouvrage pour une manipulation plus aisée) ;
- l’encollage
du dos avec la pose d’une fine toile pour le
renforcer et de rubans qui seront ensuite collés sur
les plats ;
-
la confection des plats et leur entoilage ;
-
la pose du corps d’ouvrage dans la reliure ainsi créée et le
collage des papiers marbrés.
Ensuite
l’ouvrage
ainsi reconstitué est placé sous presse. Il ne reste plus qu’à lui
apposer sa
cote avec un film collant réversible avant de remettre l’ouvrage en
magasin ou
en salle de lecture pour en autoriser à nouveau sa consultation.
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Toutes
ces opérations manuelles nécessitent
un savoir-faire bien spécifique et sont réalisées avec des matériaux
répondant
aux normes de conservation en vigueur et suivant les règles de
déontologie de
la restauration de documents patrimoniaux (par exemple, les colles en
contact
avec les feuillets doivent être réversibles).
L’atelier
de reliure des Archives n’est pas
destiné à la reliure de documents anciens des particuliers qui peuvent
s’adresser à des ateliers privés de restauration et de reliure
spécialisés en
patrimoine (une liste non exhaustive peut être fournie sur demande). |
INSCRIT
AU RÉPERTOIRE
L'Association de
promotion de l'axe Calais-Bayonne : un nouveau fonds privé
Estimant
avoir rempli sa
mission avec l’ouverture de l’autoroute A 28, le Centre interconsulaire
et interrégional d’action pour l’amélioration de l’axe Calais - Bayonne
a décidé en mars dernier, lors de son assemblée générale extraordinaire
de dissolution, de déposer aux Archives départementales de l'Orne ses
archives.
Constituées de 6 mètres linéaires de dossiers des années 1970-2009,
elles relatent le combat et les démarches de cette association,
présidée par Louis Terrenoire puis Daniel Goulet. Son action de
lobbying transparaît clairement dans les rapports, les comptes rendus
de multiples réunions, les échanges de courriers avec les instances
politiques locales et ministérielles et aussi européennes, les nombreux
articles de presse. Pour les chercheurs, ce fonds, coté 435J, apporte
un éclairage précieux à la compréhension du long chantier de la
construction de l’autoroute A 28.
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Joseph de Mons :
photographies d'excursions de la Société historique et archéologique
de l'Orne
En avril 1903, Joseph de
Mons de Carantilly et Marguerite de Picquot se marient à Falaise ; un
an plus tard, Camille de Mons naît de cette union. Il est à peine agé
d'une vingtaine d'années, en 1923, lorsqu'il adhère
à la Société historique et archéologique de l'Orne. Il demeure alors au château de
Rapilly, dans le Calvados, à proximité des sites remarquables de la
Suisse normande.
En
août 1935, Camille de
Mons, accompagné de son frère François et de sa sœur Geneviève,
participe à l'excursion de la Société historique et archéologique
de l'Orne dans le Pays d'Auge et le Lieuvin. L'année suivante, il
rédige en partie le compte-rendu de cette excursion pour le bulletin de
la SHAO.
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Il
en est de même pour l'excursion d'août 1937 dans le Houlme et le Bocage
normand ainsi que pour la visite de l'exposition consacrée à Charlotte
Corday, le 23 juillet 1938, à Vimoutiers. Mais cette fois-ci, ils sont
accompagnés de leur père, Joseph de Mons, qui va immortaliser ces
instants sur une vingtaine de plaques de verre, récemment
vendues
aux enchères, et depuis acquises par les Archives départementales de
l'Orne. |
Tribunaux d'instance de
Domfront et de Mortagne-au-Perche
et Direction départementale
de l'agriculture et de la forêt
Dans
le cadre de la Réforme générale des politiques publiques (RGPP),
les tribunaux d'instance de Domfront et Mortagne-au-Perche seront
supprimés au 31/12/2009 et rattachés respectivement à Flers (ancien
greffe permanent de Domfront transformé en tribunal d'instance de plein
exercice au 01/01/2010) et Alençon. Dans la perspective de ce prochain
transfert, ces deux tribunaux viennent d'effectuer le versement de
leurs archives historiques :
- le tribunal de Domfront a versé,
le 02/10/2009, 317 articles pour un
métrage de 35,3 ml ; les principaux documents concernent le tribunal de
police (minutes de 1971 à 2003 et dossiers d'instruction de 1971 à
2003), le tribunal civil (minutes de 1971 à 1978, dossiers
d'instruction de 1996 à 2003, et dossiers individuels de tutelle de
majeurs et mineurs clos entre 1991 et 1998).
- le tribunal de Mortagne-au-Perche
a versé, le 23/10/2009, 328
articles pour un métrage de 52,4 ml ; les principaux documents
concernent le tribunal civil (minutes de 1949 à 1978, dossiers de
procédure de 1989), le tribunal de police (minutes de 1965 à 2003,
ordonnances pénales de 1993 à 2003, dossiers de procédure de 1995 à
2004), le tribunal paritaire des baux ruraux de 1959 à 2004, et les
dossiers de tutelle des majeurs et mineurs clos entre 1960 et 1998.
À signaler également le versement le
29/09/2009, par le service du
remembrement de la Direction départementale de l'agriculture et de la
forêt, du reliquat d'archives concernant les opérations de remembrement
effectuées dans l'Orne entre 1970 et 2006 (date de transfert de
responsabilité des travaux de remembrement communaux aux Conseils
généraux), soit environ 24,5 ml. ; on y trouve des procès-verbaux de
remembrements communaux, des recours et jugements du Tribunal
administratif de Caen, des dossiers administratifs et techniques, des
études préalables et études d'impact et les plans de 22 communes.
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LEVER
DE RIDEAU
Les dossiers de
détenus des camps d'internement ornais pendant la guerre 1914-1918
La
série M des Archives départementales de l'Orne conserve une importante
documentation, très peu exploitée jusqu’à ce jour, relative aux détenus
des camps d’internement destinés à enfermer les suspects et les
étrangers pendant la première Guerre mondiale. Le camp de triage de La
Ferté-Macé, ouvert en 1915 dans l’ancien petit séminaire, d’une
capacité de 200 à 300 places, a vu transiter plus de 6 000 personnes. À
Alençon, le dépôt de suspects établi rue des Tisons, dans le quartier
de Montsort, de bien plus
faible capacité, a pour sa part accueilli surtout
des femmes.
Un inventaire nominatif, désormais consultable en salle de lecture, a
été établi afin de rendre accessible ces dossiers de détenus classés
depuis l’origine par numéros matricules. Cela facilitera
incontestablement les recherches familiales et généalogiques et cela
permettra aussi de rappeler un épisode largement oublié de notre
histoire départementale.
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SOUFFLEUR
Le
soldat inconnu
La
lettre qu'écrit cet homme, conscrit à Alençon, à sa "chère
petite
Lilice adorée" nous permettra-t-elle de les identifier ? Les indices
sont maigres mais tout de même significatifs :
1/
des noms : ceux des intéressés, Alfred (Fred) et
Alice (Lice,
Lilice), celui de l'employeur de madame, M. Édouard, et ceux d'amis ou
de voisins ? Amélie, M. et Mme Mougon ;
2/ des lieux : ceux de leurs origines ? Montmagny et les bords de Marne
en région parisienne ;
3/
des dates : le 25 juin (454 jours avant la fin de son service), et le
dimanche 3 juillet, mais de quelle année ? 1898, 1910, 1921, 1932 ?
4/ et un régiment : le quatrième, cousu au col de cet autoportrait
dessiné aux crayons couleur. D'artillerie, d'infanterie ?
A vous de nous aider !
Répondez-nous à cette adresse : archives@cg61.fr !
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ACTEURS
DE LA RECHERCHE
Alain Ponchel : de la salle de
lecture au hall d'exposition
L'exposition Les
sentiers de la mémoire de la Grande Guerre 1914-2009,
visible aux Archives départementales de l'Orne depuis le 11 novembre, a
été conçue par Alain Ponchel, professeur d'histoire au lycée Marguerite
de Navarre, à Alençon.
À l'origine de cette manifestation, il y
a une réflexion sur la mémoire collective, depuis sa
construction
jusqu'à sa transmission. Alain Ponchel a traité cette problématique au
moyen d'une recherche documentaire exhaustive : il lui a fallu
dépouiller la presse locale et départementale pour cerner les
événements marquants de la Grande Guerre, les inaugurations des
monuments aux morts dans les années 20 et suivre année après année les
comptes rendus des cérémonies du 11 novembre. Parallèlement, les
archives de toutes les communes du département ont été explorées pour
remémorer l'établissement des "livres d'or", des listes de "morts pour
la France" et l'érection des monuments qui leurs sont consacrés.
Mise
en scène avec le soutien des Archives départementales de
l'Orne et
de l'Office national des anciens combattants, cette exposition
associe des panneaux explicatifs, mêlant textes et documents, à des
objets provenant de nos collections et de celles du Musée des
beaux-arts et de la dentelle d'Alençon : albums photo, carnet de poilu,
costumes militaires, drapeau, médailles, mitrailleuse, souvenirs de
tranchées, etc.
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