Archives
départementales de l’Orne
8 avenue de
Basingstoke
61017
Alençon Cedex
Tél. :
02 33
81 23 00
Fax :
02 33 81
23 01
Mél :
archives@cg61.fr
Site :
archives.orne.fr
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DEMANDEZ
LE PROGRAMME
Conférences
Dans
le cadre de la commémoration
du 700e anniversaire de la consécration de la
cathédrale de Sées, le
Département de l’Orne, la ville de Sées, l’évêché et la Société
historique et
archéologique de l’Orne organisent un cycle de conférences sur
l’histoire des
cathédrales, et en particulier de la cathédrale de Sées, de ses acteurs
et de
ses abords.
Samedi 4 septembre 2010
à 14h30 - Chapelle du Palais d'Argentré à Sées
: «
Les liturgies normandes au Moyen Âge : le missel gallican de Messine »,
par Hélène Bricout (professeur à l'Institut supérieur
liturgique de Paris), « Les relations liturgiques entre le
royaume
d'Angleterre et le duché de Normandie à l'époque médiévale », par Frère
Christophe Ladowski
(bénédictin à l'abbaye Saint-Wandrille), « Chanoines réguliers
et
prémontrés en Normandie au XIIIe
siècle, des clercs au service de la Réforme », par Mathieu Arnoux
(professeur d'histoire du Moyen Âge à l'université de Paris VII et
directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales).
Vendredi 10 septembre
2010 à 20h30 - Chapelle du Palais d'Argentré à Sées :
« Le
financement de la construction des cathédrales normandes », par
Emmanuelle Foucher-Lefebvre (directeur-adjoint des Archives
départementales de la Sarthe).
Vendredi 24 septembre
2010 à 14h30 - Chapelle du Palais
d'Argentré à Sées :
« La
maîtrise de la cathédrale de Sées au XVIIIe
et dans la première moitié du XIXe
siècle » par Jean-François Destrée.
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Expositions
Du 7juillet avril au 30
septembre 2010 :
Séez ... comme Cathédrale
Le
musée départemental d’art
religieux
commémore cet été les 700 ans de la dédicace de la cathédrale avec une
exposition originale qui décline les différentes facettes de cet
édifice
emblématique : le monument et son architecture, le diocèse et
son
territoire, le symbole spirituel et les hommes qui font vivre
l’ensemble.
Photographies, documents anciens et objets d’art inédits issus des
collections
de l’évêché permettront aux visiteurs d’appréhender concrètement le
rôle
fondateur et le rayonnement de la cathédrale.
Musée départemental d'art
religieux
Place du Général de Gaulle
61500 Sées.
Tarifs : 2 €, 1,50 € pour
les 12 / 18 ans, gratuit pour les moins de 12 ans.
Tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h.
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Du 15 juillet au 15
octobre 2010 :
L'affaire Bassière
Un crime retentissant dans l'Orne en 1862
Les
Archives départementales ont,
parmi leurs
missions, vocation à conserver les archives judiciaires, des justices
de paix jusqu’à
la cour d’assises. Ce riche patrimoine recèle des dossiers extrêmement
variés
sur les relations entre les Ornais et la justice et surtout ceux très
nourris
des affaires jugées en cours d’assises. L’un d’eux est consacré à
l’affaire
Bassière.
En janvier 1862, François Bassière,
de
Saint-Evroult-de-Montfort (près de Gacé), est assassiné dans sa maison,
le soir
au milieu du repas. Son fils Albert, qui entretient de mauvaises
relations avec
son père, est arrêté ainsi que sa veuve et la servante, convaincues
toutes les
deux de complicité. Un premier procès en cour d'assises se déroule à
Alençon en
juillet et se termine, sans aveux, par la condamnation d'Albert
Bassière aux
travaux forcés à perpétuité et l’acquittement de la veuve et de la
servante.
En
2007, dans le cadre d’une animation annuelle
sur les faits divers et le roman policier, la Médiathèque
départementale de
l’Orne choisit d’utiliser le dossier d’assises pour publier une bande
dessinée
« L’affaire Bassière », par Dijan et Jay, et pour
réaliser une
exposition en 12 panneaux intitulée « De la réalité à la
fiction :
l’affaire Bassière » comportant à la fois des éléments de la
bande
dessinée et des reproductions de documents d’archives.
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Depuis,
la découverte en 2008 d’un second dossier de procès en assises, lors de
l’inventaire d’archives judiciaires non classées, a complètement
renouvelé la
connaissance de cette histoire. En effet, après le rejet d'un recours
en cassation
(présenté par l'avocat ornais Albert Christophle), Albert Bassière
apporte de
nouvelles informations en août 1862 : il aurait organisé le
meurtre avec
Aristide Houlette, meunier du moulin voisin de la Véronnière (qualifié
de lieu
d’orgies et de débauche), Dominique Gibory, auteur du coup de feu, et
avec la
complicité active de Célestine Quériot, ancienne servante des Bassière.
En mars
1863, un nouveau procès en cour d’assises débouche sur la condamnation
de D.
Gibory et A. Houlette aux travaux forcés à perpétuité et de C. Quériot
à 20 ans
de travaux forcés, sans remettre en cause la précédente condamnation
d’A.
Bassière, qui décède en 1889 au bagne de Nouvelle-Calédonie.
L’exposition
présente, en complément des
panneaux réalisés en 2007, une sélection de pièces originales des deux
procès
et aussi de journaux ornais de l’époque (notamment le Journal
d’Alençon) qui ont largement rendu compte de « ce
drame horrible qui prendra place dans le recueil des causes
célèbres ». La
presse parisienne, en particulier Le
Petit Journal, n’est pas en reste pour informer ses lecteurs
du déroulement
des séances des assises de l’Orne. Jamais affaire criminelle ornaise
n’avait
été autant médiatisée.
Hall des Archives
départementales de l'Orne. Entrée
libre.
Du lundi au vendredi, de
8h30 à 17h30.
Fermé
mardi matin 7 septembre et 5 octobre.
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SOUS
LES PROJECTEURS
Événement
Aristide
Boucicaut
De Bellême au Bon Marché
L'inventeur du commerce moderne
Exposition : du 19 juin
au 29 août 2010
Mairie, salle Philippe de
Chenevières / salle du Grenier à Sel
Ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h
Publication
Éric Yvard.
Verrières, L'Étrave, 2010, 48 p., 10
€
Aristide Boucicaut (1810-1877), originaire de Bellême (Orne), quitte sa
villa natale à l'âge de 18 ans pour sillonner les routes de Normandie
en compagnie d'un marchand ambulant. De foires en marchés, il apprend
les ficelles du commerce. Il arrive à Paris vers 1835, débute comme
commis dans un grand magasin et rencontre Marguerite Guérin
(1816-1887), qui deviendra sa femme et sa collaboratrice. Ensemble,
révolutionnant les règles du commerce et les habitudes, ils vont
connaître une réussite fulgurante. Avec eux, les grands
magasins
sont nés.
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Salle
de lecture
En raison de leur
numérisation, les documents suivants seront indisponibles jusqu'au 30
septembre 2010. Pour les points 6 et 7, les documents étant bloqués au
fur et à mesure de leur numérisation, veuillez contacter les Archives
départementales avant de vous déplacer.
- les
listes nominatives de recensement (an IX - 1968), cotées M 1436 à M
1582 et 520 W 1 à 520 W 64 ;
- le
fonds Odolant-Desnos (XIIIe
- XIXe
siècle), les
cotes 31 J 44 à 31 J 550 ;
- les
cartes postales thématiques ;
- les
ouvrages : Grand
armorial de France, généralité d'Alençon, coté AUX US
20701 et Manuel de
diplomatique, coté RÉS3798 ;
- les registres
paroissiaux, d'état civil et les tables décennales dans lesquels des
oublis au microfilmage ont été constatés (cf. état des signalements et corrections
apportées) ;
-
une partie des
registres matricules postérieurs à 1914 ;
- une partie des
tables des successions et absences de l'enregistrement.
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EN COULISSE
INSCRIT
AU RÉPERTOIRE
Don de
Jacques Tremblin
Le
6 juillet dernier, Jacques Tremblin a donné aux Archives
départementales de l'Orne une série de quatre-vingt-deux
photographies sur films négatifs réalisées par son père lors de la
visite du général Leclerc à l'occasion du premier anniversaire de la
libération de la ville d'Alençon. Ces clichés viennent compléter notre
collection qui ne comportait jusqu'à présent qu'une dizaine de
photographies de cet événement.
Le
dimanche 12 août 1945, à 10h45, Charles Chesneaux
accueille le libérateur de sa ville, place de la Pyramide, où le
général Leclerc reçoit
la plaque de grand'croix de la Légion d'honneur. Au programme de cette
fête commémorative de la délivrance de la ville d'Alençon : messe dans
le parc des Promenades, déjeuner à l'hôtel de France, inauguration
d'une avenue éponyme, pélerinage au poste de commandement de la rue du
Pont Neuf, discours du maire d'Alençon et réponse du général Leclerc,
parade devant l'hôtel de ville.
Parallèlement
à cette
acquisition, nous avons acheté un disque microsillon comprenant quatre
discours du général Leclerc, dont un extrait de celui qu'il prononça à
Alençon le 12 août 1945.
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Fonds Henri
Tournoüer
Le Département a acquis en juin
2010 une partie du fonds
Henri Tournoüer. Henri Tournoüer (1861-1943), archiviste paléographe, a
joué un
rôle important dans le développement de la recherche historique
et des sociétés savantes ornaises. Après une brêve carrière
d’attaché
d’ambassade, il exerça plusieurs mandats électifs et prit une part
active dans
la recherche historique. Il fonda la collection des Documents sur la province du
Perche et présida la Société
historique et archéologique de l’Orne de 1899 à sa mort. Le fonds entré
aux
Archives de l’Orne comprend des archives d’associations (Société
historique et
archéologique de l’Orne, Société percheronne d’histoire et
d’archéologie,
Bulletin des monuments ornais), des notes de recherches, des recueils
thématiques de coupures de presse, des archives du chartrier de
Saint-Hilaire-des-Noyers dans le Perche, des notes manuscrites sur la
Grande
Trappe, un très beau graduel du diocèse de Séez, manuscrit confectionné
en 1771,
ainsi que plusieurs dizaines d’ouvrages imprimés sur l’Orne et des
collections
reliées de journaux percherons qui n’étaient pas représentés dans les
collections de la bibliothèque des Archives.
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LEVER
DE RIDEAU
Fichier
des rapatriés
Le
service
départemental de l’Office national des anciens
combattants a versé au mois de juin 2010 un fichier regroupant
plusieurs
centaines de fiches médicales d’Ornais établies en 1945 et 1946 par les
centres
de rapatriement par lesquels les prisonniers, déportés et réfugiés
transitaient
avant de rejoindre leur domicile. Un exemplaire de la fiche était
transmis aux
services du Ministère des prisonniers, déportés et réfugiés implantés
dans les
départements de destination.
Ces
fiches constituent le compte rendu, plus ou moins
détaillé, de l’examen médical effectué au retour en France.
Elles comprennent
des informations d’état civil (nom,
prénom, profession, date et lieu de naissance, nom et prénom des
parents,
nationalité, nature de la pièce d’identité produite), des informations
militaires (bureau de recrutement, centre mobilisateur, classe de
mobilisation,
grade, position militaire au moment du départ en Allemagne, dernière
affectation militaire en France). La situation en Allemagne est
rappelée par
les informations suivantes : catégorie (requis, STO,
prisonnier de guerre,
prisonnier de guerre transformé, déporté, déporté politique, etc.).
La fiche comporte
également l’indication des nom et adresse
de la personne chez qui le rapatrié se rend à son retour (souvent le
domicile
d’avant guerre).
Le compte rendu
d’examen médical occupe le verso de la fiche.
Celui-ci
comporte plusieurs champs pré-imprimés, qui ne sont que très
partiellement
remplis : taille, poids, peaux et phanères, appareil génital,
bucco-pharynx,
état général (bon, moyen ou mauvais), amaigrissement global,
radioscopie,
sérologie, maladies infectieuses, gale, poux.
L’essentiel des
informations médicales apparaît dans le
champ observations.
Ces
fiches sont l’une des très rares traces papier individuelles
du périple de retour des rapatriés en 1945. Elles constituent à ce
titre une
source très émouvante. Elles présentent également un intérêt historique
certain : elles témoignent des itinéraires individuels, elles
décrivent
assez précisément l’état sanitaire des rapatriés.
Communicabilité
Ces documents
contiennent des informations médicales, ils
ne sont donc pas librement communicables avant un délai de 120 ans à
compter de
la date de naissance de l’individu ou de 25 ans après son décès.
Les fiches
individuelles sont communicables sur rendez-vous
aux ayant droits des personnes concernées. Pour les tiers, la
consultation est
possible sans dérogation pour les fiches des personnes décédées depuis
plus de
25 ans, le demandeur devant fournir la preuve de la date du décès.
L’intégralité du fichier ne sera librement communicable qu’en 2065, en
l’état
actuel de la réglementation. Une
demande de dérogation, instruite par les
Archives de France, peut être faite dans les conditions habituelles
auprès des
Archives départementales.
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ACTEURS
DE LA RECHERCHE
Les Touchebœuf : des recherches
estivales en famille
Le 12 juillet
dernier, la famille Touchebœuf - Constance, Pierre et Sophie - s'est
inscrite en salle de lecture des Archives départementales de l'Orne
pour des recherches estivales menées dans le cadre de l'Association de
sauvegarde du patrimoine du Perche corbonnais. Tous les trois
consacrent alors leurs premières séances
d'investigation à l'église du village de Corbon en vue
d'une étude préalable à sa restauration : murs
extérieurs et intérieurs, portail et toiture nécessitent en effet
quelques
réparations. Les archives communales (séries E dépôt et O), domaniales
(sous-série 1Q), ecclésiastiques (séries G et V) et privées
(série J) apportent de précieux renseignements sur l'édifice : bâti,
cure, fabrique, mobilier, etc. De quoi envisager une future publication
pour faire connaître l'histoire et le patrimoine de cette commune
percheronne.
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