Onzième
numéro - Octobre 2010
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DEMANDEZ
LE PROGRAMME |
Ateliers
d'initiation à la recherche,
cours de paléographie, exposition, visite |
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SOUS LES PROJECTEURS |
Colloque
international, publication, salle de lecture |
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EN
COULISSE |
Le service éducatif des
Archives
départementales de l'Orne |
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INSCRIT
AU
RÉPERTOIRE |
Achats
d'archives privées, les archives de la famille Gicquel des Touches |
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SOUFFLEUR |
Exposition sur la verrerie dans l'Orne : appel à contribution |
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SOUS
LES PLANCHES |
Le fichier auto-correctif d'André Brau |
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ACTEURS
DE LA RECHERCHE |
Karine Aubertin, généalogiste professionnelle
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Archives
départementales de l’Orne
8 avenue de
Basingstoke
61017
Alençon Cedex
Tél. :
02 33
81 23 00
Fax :
02 33 81
23 01
Mél :
archives@cg61.fr
Site :
archives.orne.fr
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DEMANDEZ
LE PROGRAMME
Atelier
d’initiation à
la recherche
Vendredi 5 novembre
2010 - 14h30 / 17h : histoire des biens fonciers
Conseils
méthodologiques et présentation des sources
disponibles pour reconstituer l'histoire d'un bien immobilier et de ses
abords.
Vendredi 3 décembre
2010 - 14h30 / 17h : au delà de l'état civil
Conseils
méthodologiques et présentation des sources
disponibles pour reconstituer l'histoire de sa famille.
Ces ateliers
s’adressent
à tous, habitués
aux recherches en archives ou débutants.
Archives
départementales de l'Orne, salle Ordéric
Vital.
Entrée gratuite sur réservation.
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Cours de
paléographie
Deux cycles de
paléographie
proposent une initiation et un perfectionnement à la lecture des
écritures
anciennes.
Premier
cycle, mercredi 3 novembre
2010 - 17h15 / 19h
Cycle
pour les débutants,
axé
sur des textes du XIIe
au XVIIIe siècles, en
10 séances à compter du
mercredi 3
novembre de 17h15 à 19h (une scéance tous les quinze jours :
03 et 17/11,
01 et 15/12, 05 et 19/01, 02 et 16/02, 16 et 30/03).
Inscription
préalable : 28 euros pour l'année, moitié prix pour les étudiants.
Deuxième
cycle, mercredi 23 mars 2011 - 17h15 / 19h45
Cycle
pour les initiés,
axé
sur des textes du XVIe
et XVIIe siècles, en
7 séances à compter du
mercredi 23 mars de 17h15 à 19h45 (une scéance tous les quinze
jours : 23/03,
06 et 20/04, 11 et 25/05, 08 et 22/06).
Inscription
préalable : 28 euros pour l'année, moitié prix pour les étudiants et
les personnes inscrites au premier cycle.
Archives
départementales de l'Orne, salle Ordéric Vital.
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Exposition
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Du 15 juillet au 10
novembre 2010 :
L'affaire Bassière
Un crime retentissant dans l'Orne en 1862
Les
Archives départementales ont,
parmi leurs
missions, vocation à conserver les archives judiciaires, des justices
de paix jusqu’à
la cour d’assises. Ce riche patrimoine recèle des dossiers extrêmement
variés
sur les relations entre les Ornais et la justice et surtout ceux très
nourris
des affaires jugées en cours d’assises. L’un d’eux est consacré à
l’affaire
Bassière.
En janvier 1862, François Bassière,
de
Saint-Évroult-de-Montfort (près de Gacé), est assassiné dans sa maison,
le soir
au milieu du repas. Son fils Albert, qui entretient de mauvaises
relations avec
son père, est arrêté ainsi que sa veuve et la servante, convaincues
toutes les
deux de complicité. Un premier procès en cour d'assises se déroule à
Alençon en
juillet et se termine, sans aveux, par la condamnation d'Albert
Bassière aux
travaux forcés à perpétuité et l’acquittement de la veuve et de la
servante.
En
2007, dans le cadre d’une animation annuelle
sur les faits divers et le roman policier, la Médiathèque
départementale de
l’Orne choisit d’utiliser le dossier d’assises pour publier une bande
dessinée
« L’affaire Bassière », par Dijan et Jay, et pour
réaliser une
exposition en 12 panneaux intitulée « De la réalité à la
fiction :
l’affaire Bassière » comportant à la fois des éléments de la
bande
dessinée et des reproductions de documents d’archives.
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Depuis,
la découverte en 2008 d’un second dossier de procès en assises, lors de
l’inventaire d’archives judiciaires non classées, a complètement
renouvelé la
connaissance de cette histoire. En effet, après le rejet d'un recours
en cassation
(présenté par l'avocat ornais Albert Christophle), Albert Bassière
apporte de
nouvelles informations en août 1862 : il aurait organisé le
meurtre avec
Aristide Houlette, meunier du moulin voisin de la Véronnière (qualifié
de lieu
d’orgies et de débauche), Dominique Gibory, auteur du coup de feu, et
avec la
complicité active de Célestine Quériot, ancienne servante des Bassière.
En mars
1863, un nouveau procès en cour d’assises débouche sur la condamnation
de D.
Gibory et A. Houlette aux travaux forcés à perpétuité et de C. Quériot
à 20 ans
de travaux forcés, sans remettre en cause la précédente condamnation
d’A.
Bassière, qui décède en 1889 au bagne de Nouvelle-Calédonie.
L’exposition
présente, en complément des
panneaux réalisés en 2007, une sélection de pièces originales des deux
procès
et aussi de journaux ornais de l’époque (notamment le Journal
d’Alençon) qui ont largement rendu compte de « ce
drame horrible qui prendra place dans le recueil des causes
célèbres ». La
presse parisienne, en particulier Le
Petit Journal, n’est pas en reste pour informer ses lecteurs
du déroulement
des séances des assises de l’Orne. Jamais affaire criminelle ornaise
n’avait
été autant médiatisée.
Hall des Archives
départementales de l'Orne. Entrée
libre.
Du lundi au vendredi, de
8h30 à 17h30.
Fermé le 2 novembre
en matinée.
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Visite des
Archives
départementales de l'Orne
Vendredi 10 décembre
2010 - 12h30 à 14h
Cette
visite d'une heure et
demie environ s'adresse aux personnes qui voudraient découvrir un
service culturel et patrimonial un peu particulier. Visite des locaux
accessibles au public et des espaces réservés : hall d'exposition,
salle de lecture, locaux techniques de réception des archives, de
classement, de conditionnement, de conservation, des ateliers de
reliure et de photographie / numérisation.
Hall
des Archives
départementales de l'Orne. Entrée libre sur
réservation.
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SOUS
LES PROJECTEURS
Colloque international
14 et 15 octobre 2010
L'art
de bâtir aux champs.
Modernité du patrimoine rural et théorie des constructions agricoles.
Institut national d'histoire de
l'art à Paris
Le colloque L’art de bâtir
aux champs, organisé en partenariat par l’Institut national d’histoire
de l’art et la Direction des patrimoines du ministère de la Culture et
de la Communication, rassemble des chercheurs ayant contribué aux
travaux des services de l’Inventaire, dans le domaine du bâti rural et
agricole, et des chercheurs participant au programme de l’INHA sur la
théorie et la bibliographie du livre d’architecture français.
Il s’agit de mettre en exergue une période durant laquelle, à partir de
la fin du XVIIIe
siècle, l’architecture agricole donne lieu à un
nombre croissant de publications. Celles-ci témoignent à la fois de
l’actualité de ce domaine et de l’intérêt que lui portent des auteurs
variés, architectes, ingénieurs ou propriétaires souvent rassemblés au
sein des sociétés d’agriculture. Elles définissent également le cadre
d’une production qui abandonne les pratiques
traditionnelles, au profit de méthodes plus rationnelles.
Aux marges du domaine qui était alors celui de l’art architectural,
cette production imprimée coïncide avec une certaine démocratisation de
la maîtrise d’ouvrage : les édifices « propres à loger les animaux »
ou les granges et les hangars construits avec soin dans quelques
demeures aristocratiques depuis la Renaissance italienne, étaient
désormais un enjeu, pour un nombre croissant de commanditaires.
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Pour
consulter le programme
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Deux
communications sur le
département de l'Orne :
Jeudi 14 à 11h30.
Pierre Brunet
Les
fermes modèle du Second Empire dans l’Orne.
Vendredi 15 à 10h.
Delphine Birée et Jean-Pascal Foucher
Du
plan masse à l’écrou : le fonds de plans de la ferme modèle d’Avoise à
Radon.
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Publication
Ghislaine Chouet et Bruno Jousselin. Catinat, histoire d'une famille.
Rémalard, Les Amis du Perche, 2010, 304 p., 25 €
Cet
ouvrage vous transportera dans le Perche, en Touraine, en Normandie et
en
Île-de-France de la Renaissance à la Révolution. Vous y
découvrirez la
famille Catinat qui, par ambition et opportunités, est arrivée
jusqu’aux rangs
de la noblesse et comment l’un des siens, Nicolas Catinat, a accédé au
titre de
Maréchal de France sous Louis XIV. Depuis plus de cent ans,
aucune monographie familiale n’avait été publiée dans le
Perche : Catinat, histoire d’une
famille vise à
répondre à cette attente. Ce livre, qui passionnera
les généalogistes, s’adresse aussi aux lecteurs intéressés par le
patrimoine et
le passé de certains lieux. Riche
de détails et d’anecdotes, cet ouvrage constitue un passionnant
récit pour tous les amateurs d’histoire.
Ghislaine Chouet et Bruno
Jousselin, tous deux originaires du Perche, sont passionnés par les
recherches
historiques et patrimoniales. Bruno Jousselin a écrit
plusieurs ouvrages sur la région aux éditions Alan Sutton. Ghislaine
Chouet est
en cours de rédaction d’un livre sur l’histoire de Pervenchères et son
canton.
Fondés en 1947 à
Nogent-le-Rotrou, les Amis du Perche regroupent au sein de leur
fédération,
trois associations départementales (Eure-et-Loir, Orne,
Sarthe-Loir-et-Cher). Société d’histoire, des arts
et de l’environnement, ils enregistrent plus de mille adhérents. Ils
concourent au
développement de la recherche historique et archéologique sur les pays
du
Perche et contribuent à la protection de l’environnement naturel. Les
Amis du Perche proposent
les Cahiers Percherons, le magazine Pays du Perche et l’édition de
livres.
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Salle
de lecture
Pour permettre le contrôle de
numérisation, les documents suivants sont indisponibles. Pour les
points 5 et 6, les documents étant bloqués au
fur et à mesure, veuillez contacter les Archives
départementales avant de vous déplacer.
- les
listes nominatives de recensement (an IX - 1968), cotées M 1436 à M
1582 et 520 W 1 à 520 W 64 ;
- les
cartes postales thématiques ;
- les
ouvrages : Grand
armorial de France, généralité d'Alençon, coté AUX US
20701 et Manuel de
diplomatique, coté RÉS3798 ;
- les registres
paroissiaux, d'état civil et les tables décennales dans lesquels des
oublis au microfilmage ont été constatés (cf. état des signalements et corrections
apportées) ;
-
une partie des
registres matricules postérieurs à 1914 ;
- une partie des
tables des successions et absences de l'enregistrement.
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EN COULISSE
Le
service éducatif des Archives départementales de l'Orne
Des services éducatifs existent pour les trois niveaux
d’enseignement de l’école primaire,
du collège et du lycée. Ils s’inscrivent
dans les projets d’action
culturelle développés par le rectorat et visent à promouvoir auprès des
classes
et des professeurs les ressources du patrimoine local.
Il existe un service éducatif aux
Archives départementales de l'Orne avec des enseignants détachés par
l’Éducation nationale qui
assurent quelques heures de présence par
semaine afin d’accueillir des classes et de préparer des activités au
service
des élèves.
Pour
le premier degré, Patrick Birée :
Le rôle de professeur du service
éducatif pour le premier degré consiste en une aide technique et
pédagogique envers les professeurs des écoles pour leur
enseignement de l'histoire (et de la géographie). Ces
personnes ne sont, pour la plupart, pas des spécialistes de
cette discipline. L'entrée par la dimension locale
est souvent plus facile pour eux et leurs élèves. La pratique de cette histoire
« construite » passe par l'étude d'un
monument, d'un quartier, d'un personnage, d'un événement,
d'une population ... mais s'inscrit dans une dimension historique
générale. Cela suppose une étude de
documents originaux (ou de leur reproduction), en classe ou aux
Archives départementales, mais aussi l'accueil pour une visite du site et/ou un
commentaire d'exposition. Tous les ans, une trentaine de classes
primaires de l'Orne peuvent ainsi s'initier à la
démarche de l'historien et mieux appréhender leur
territoire dans sa dimension historique et patrimoniale.
Pour le
collège, Sébastien Beuchet :
Le service éducatif propose aux enseignants de collège un
ensemble de ressources locales exploitables dans le cadre des programmes
d’histoire-géographie, d’éducation civique et d’histoire des arts. En
outre, de nombreux projets peuvent être construits avec les professeurs participant
à des itinéraires de découverte (IDD) ou à des projets d’école ouverte. Par
ailleurs, le service éducatif peut apporter son aide lors de la préparation de
concours tels que le concours de la Résistance et de la Déportation.
Pour le
lycée, Arnaud Campain :
Le service éducatif accueille régulièrement des classes qui allient
le plus souvent une activité sur place, comme l’étude des cahiers de
doléances
et une visite des services d’archives, où l’on retrace le parcours d’un
document depuis sa collecte jusqu’à sa mise à disposition du public.
L’ensemble
des métiers et des missions des Archives départementales sont alors
évoqués. Dans le cadre de
la réforme du lycée et de la mise en place des enseignements
exploratoires,
comme littérature et sociétés ou patrimoines, la
visite s’insère parfaitement dans les objectifs annoncés par les
programmes, tels que
la découverte des métiers et la
rencontre des personnes ayant des responsabilités dans la conservation
et la
médiatisation du patrimoine.
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Le
service éducatif Architecture et art religieux
Le service éducatif
Architecture et art religieux est un
autre moyen d’entrer directement en contact avec le patrimoine local.
Il
propose aux élèves des classes de collège et de lycée un ensemble
d’activités
liées à la lecture de l’image, la description d’œuvres picturales, de
bas
reliefs conservés dans l’Orne et permet aussi d’organiser des visites
de la
cathédrale de Sées. Les mises en activité sont disponibles en ligne sur
le site
de l’académie de Caen, à la rubrique action culturelle. La finalité de
ce
service est de transmettre aux élèves les éléments symboliques et
artistiques
de la religion chrétienne comme autant de
repères culturels fondamentaux.
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INSCRIT
AU RÉPERTOIRE
Achats d'archives privées En
août 1913, trois hommes - MM. Drucker, Jacquin et Pilatre -
descendent l'Orne en canoë canadien, depuis Argentan jusqu'à Thury
Harcourt. Sur un petit carnet relié cuir, ils commentent chaque étape
de ce périple. Extrait : Moulin
de
Blot, nous montons à la maison habitée par un vieux et une vieille
malade dans un fauteuil. Nous déposons nos sacs. Nous faisons quelques
provisions puis nous montons au site des Roches d'Oëtre [...].
Les
Archives départementales de l'Orne ont pu acquérir ce carnet d'une
vingtaine de pages, illustré d'une cinquantaine de photographies, sur
un site internet de ventes aux enchères. |
Le
28 juin 1964, le Comité d'expansion touristique et l'Automobile club de
l'Ouest organisent à Bagnoles-de-l'Orne un rallye automobile féminin
baptisé Robes et volant. Malgré une pluie légère, vingt candidates se
présentent aux différentes épreuves : concentration automobile,
gymkana, parcours de régularité. C'est l'équipage caennais n°15 de Mmes
Arifon et Lambert qui remporte l'épreuve et par la même occasion les
coupes Ouest-France et Shell remises en soirée au casino de
Bagnoles-de-l'Orne.
Les Archives départementales de l'Orne se sont récemment portées
acquéreur de l'affiche de ce rallye. |
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Les archives de la famille
Gicquel des Touches
Au
mois de juillet dernier, la famille
Gicquel des Touches, de la Pouprière à Semallé,
a fait un très beau don de documents aux Archives départementales. Il
s’agit d’archives provenant de la famille Gicquel,
une famille de marins bretons qui a donné plusieurs officiers de
marine, dont l’amiral Gicquel des Touches, ministre de la marine en
1877, et qui s’est installée à la Pouprière à la fin du XIXe siècle.
Ce fonds comporte quelques pièces
antérieures à la Révolution et davantage pour le XIXe siècle :
si les archives maritimes de l’Amiral ont été remises au Service
historique de la Défense, une partie de sa correspondance mondaine avec
les familles d’Orléans, de Vendôme, de Paris, etc. fait partie du don
aux Archives de l’Orne. De même le mariage de son fils avec une noble
polonaise explique la présence de correspondances de familles
princières polonaises.
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Toutefois
l’essentiel du fonds est
constitué des archives d’Alain Gicquel des Touches (1888-1973) et
notamment de sa correspondance (reçue, expédiée, transcrite) de la
guerre de 1914-1918, conservée précieusement dans une cantine en bois
du 14e Hussards, qui
figure actuellement dans l’exposition consacrée à Lyautey et au
quartier Lyautey présentée à l’Hôtel du Département.
Mis en ordre en partie par
Jean Gicquel des Touches, ancien maire de Semallé, ce riche fonds
d’archives est en cours de classement et il sera à la disposition des
chercheurs d’ici la fin de l’année au moyen d’un premier répertoire
provisoire. |
SOUFFLEUR
Exposition
sur la verrerie dans l'Orne : appel à contribution (archives@cg61.fr)
La
fabrication de la verrerie est
attestée dans l’Orne depuis la fin du Moyen Age.
Artisanat puis industrie, on la trouve toujours installée à proximité
des massifs forestiers : forêts d’Andaine, d’Écouves, du Pays
d’Ouche,
de la Trappe, etc. On considère que sur une
période d’environ sept siècles, une bonne vingtaine d’ateliers ont
existé sur le sol ornais, certains ayant eu une existence éphémère.
Afin de
faire mieux connaître ce patrimoine, d’approfondir la connaissance des
verreries, de leur personnel et de leurs productions, les Archives
départementales forment le projet de réaliser une exposition
sur la verrerie dans l’Orne au cours de l’été 2011.
Les traces de cette activité sont
très nombreuses dans les archives, autant celles des grandes familles
normandes qui ont dirigé les établissements que celles des innombrables
ouvriers qui ont exécuté des objets de toutes natures,
de l’humble bouteille à vin jusqu’aux verres décorés à la manière de
Venise ou de Bohème. Quiconque parcourt les archives a probablement
déjà croisé un verrier ou de la verrerie dans ses sources. Nous sommes
donc intéressés par toute contribution que les utilisateurs d’archives
ornaises pourraient nous apporter à la fois sur le personnel et sur les
établissements.
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SOUS
LES PLANCHES
Le fichier auto-correctif d'André
Brau
À la fin des années soixante, les écoles communales de
Saint-Germain-du-Corbéis sont dirigées par M. et Mme Brau. Les archives
de ces deux instituteurs, alors en fin de carrière, nous ont été
déposées par leurs enfants en 2002. Outre des cahiers d'élèves
et de maîtres ainsi que des manuels scolaires, on retrouve cet
intrigant fichier auto-correctif en bois qui pourrait contribuer à
l'histoire de l'éducation et de la pédagogie dans l'Orne. Encore
faut-il comprendre son utilisation !
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La
discussion sur les fichiers autocorrectifs remonte à celle sur
l'enseignement programmé et la pédagogie expérimentale des années
1920-1930.
Elle s'est développée autour des notions telles que « la
pédagofiche », « la studiométrie »,
« le fichier scolaire
coopératif »... Le mouvement Freinet avec les
« Imprimeurs
à l'école » a participé activement à ce débat et plusieurs
militants du
mouvement dont Célestin Freinet, se sont attachés à produire des fiches
de
calcul. La discussion dans le mouvement Freinet est attisée par les
positions
et les travaux de Carl Washburne qui était en train de se faire
connaître en
Europe à travers les différents congrès pédagogiques internationaux et
la
publication de quelques articles résumant ses travaux. C. Washburne,
inspecteur
et administrateur des Écoles publiques de Winnetka (USA), fut le
premier, à
notre connaissance, à expérimenter l'auto-instruction par exercices
individuels
programmés, et à publier un programme autocorrectif complet en calcul.
Son
approche est d'ailleurs appelée aussi « la méthode
Winnetka ».
Pour en savoir
plus, consultez l'intégralité de cet article de
Gérald Shlemminger dans le Nouvel Éducateur.
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ACTEURS
DE LA RECHERCHE
Karine Aubertin, généalogiste
professionnelle
Leader européen
de la généalogie successorale, la société Coutot-Roehrig emploie dans
la région trois collaborateurs, dont Karine Aubertin, pour des
recherches d'héritiers sur les départements du Calvados, du
Maine-et-Loire, de la Mayenne, de l'Orne et de la Sarthe.
Mandatés
par plusieurs études notariales de France et de Navarre, ces derniers
effectuent leurs recherches en parcourant les archives de l'état civil,
de l'enregistrement et du notariat, mais aussi d'autres
sources,
non moins précieuses : les listes nominatives et les registres
matricules du recensement militaire (avec cette particularité dans
l'Orne, où les domiciliations successives des conscrits sont parfois
associées à un dénombrement familial). Quand la recherche s'avère plus
difficile, Karine Aubertin a recours à des documents moins connus des
généalogistes amateurs : les dossiers de l'Assistance et de
la prévoyance sociale, les demandes de passeports ou de naturalisation, les
listes électorales, les matrices cadastrales, etc.
Le taux de
réussite est impressionnant, proche de 100%, la loi aidant puisque la
succession d'un défunt peut échoir à toute personne qui justifie de sa
parenté et celà jusqu'au sixième degré. Le cabinet accompagne alors
les heureux élus depuis l'inventaire des biens dont ils vont
hériter jusqu'aux démarches successorales auprès du notaire.
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