Archives
départementales de l’Orne
8 avenue de
Basingstoke
61017
Alençon Cedex
Tél. :
02 33
81 23 00
Fax :
02 33 81
23 01
Mél :
archives@cg61.fr
Site :
archives.orne.fr
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DEMANDEZ
LE PROGRAMME
Expositions
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Du
17 janvier au 22
avril 2011
:
La vallée de la Sarthe artistique et pittoresque
Depuis
près de deux siècles, les rives de la Sarthe, entre Alençon et Fresnay-sur-Sarthe, sont
une destination prisée des artistes, des touristes, des sportifs
et des promeneurs. Le relief accidenté, le lit de la rivière
parsemé de rochers, les villages pittoresques ont séduit et séduisent
encore les voisins comme les voyageurs. Si l’activité des peintres
à Saint-Céneri et Saint-Léonard est bien connue, leur notoriété a pu
masquer l’importante production artistique des photographes
amateurs et professionnels, qui s’exprima notamment à
partir des années 1880 lors des excursions dominicales. La
proximité des regards du peintre et du photographe apparaît
évidente avec la révélation de fonds photographiques privés.
L’exposition La Vallée de la
Sarthe artistique et pittoresque propose dans un premier
temps un itinéraire en images, pour la plupart anciennes
et inédites, d’Alençon à Fresnay-sur-Sarthe, puis une évocation
du rôle pionnier de la gravure dans la promotion des sites. Les
activités artisanales, les aménagements hydrauliques et les ponts,
qui ont concentré les regards des artistes et
des promeneurs, sont mis en relief. Quelques points de vue
incontournables sont proposés au regard à travers l’objectif
ou la palette des nombreux artistes qui les ont représentés.
Le développement du
tourisme, à partir de la fin du XIXe
siècle, amène l’édition de guides
de voyages, de plaquettes de visite et de belles affiches
promotionnelles.
Dans une seconde partie,
l’activité des peintres, locaux, de passage ou visiteurs
réguliers est présentée à travers une sélection d’oeuvres issues
pour leur très grande majorité de collections privées. Ces
tableaux et gravures témoignent, aux côtés des photographies, de
la grande diversité des oeuvres inspirées
par la vallée de
la Sarthe et les Alpes mancelles.
Hall des Archives
départementales de l'Orne. Entrée
libre.
Du lundi au vendredi, de
8h30 à 17h30.
Fermé les 1er
février, 1er
mars et 5 avril
en matinée.
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À
compter du 15 juin 2011 et jusqu'au 14 octobre :
Exposition sur le cyclisme dans l'Orne
A
l’occasion de la 73e
Semaine fédérale internationale du cyclotourisme qui se tiendra à Flers
du 31 juillet au 7 août 2011,
la Direction des archives et des biens culturels du Conseil général de
l’Orne
a choisi d’organiser une exposition sur l’histoire du vélo et du
cyclisme dans notre département.
Constituée
de documents d’archives, journaux, photographies, affiches mais aussi
d’objets (vélos, maillots, accessoires) prêtés par le Musée du Tour de
France de La Fresnaye-sur-Chédouet et par des particuliers, cette
exposition sera présentée à Alençon, dans le hall des Archives
départementales, en juin, juillet et août 2011. Une version synthétique
itinérante en 15 panneaux sera également réalisée pour la Semaine
fédérale et sera ensuite prêtée aux associations, offices de
tourisme,
et à tous ceux qui en feront la demande.
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SOUS
LES PROJECTEURS
Événement
Samedi 14 mai 2011, de
20h à 1h
Pierres en lumières
La
préparation de la 3ème
édition de Pierres en
lumières, LE rendez-vous des amoureux du patrimoine ornais, se termine.
Plus de
100 participants, répartis sur l’ensemble du territoire, ont rivalisé
d’imagination pour vous proposer des animations très diverses.
Mini-concerts,
visites contées, création contemporaine, son et lumières, et des
milliers de
bougies vont animer chapelles, châteaux, lavoirs, ancienne mine et
cœurs de
ville…
Le programme
complet, avec des propositions de circuits, est
disponible sur les sites internet du Conseil général, de la Préfecture
et de la
Fondation
du patrimoine.
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Publications
Éric Vial, La Cagoule a encore frappé !
Larousse, 2010, 320 p., 18 €
Le mercredi 9 juin 1937, en tout
début de
soirée, deux automobiles immatriculées à Paris roulent à vive allure en
direction de Domfront. Elles s’arrêtent soudain, non loin du hameau de
La Chiennerie. Deux hommes descendent de l’une d’elles et la poussent
sur le bas-côté. Le lendemain, deux cadavres, jetés l’un sur l’autre,
couverts de boue et de sang sont retrouvés : Sabattino dit
Nello Rosselli, historien, résidant en Italie et de passage en France,
son frère Carlo, réfugié politique depuis 1929, personnage important de
l’émigration antifasciste. La police identifie la douille comme
provenant d’une arme allemande de neuf millimètres, un modèle qui n’est
pas commercialisé en France. Le vol ne peut être le mobile du crime,
car si le portefeuille de Carlo a disparu, celui de Nello renferme, en
liquide et en chèque, plus de vingt mille francs. Personne n’en doute,
le crime est politique. L’enquête démontre rapidement l’implication de
la Cagoule, une organisation secrète d’extrême droite, qui aurait agi
sur ordre de Mussolini…
Michel Gaumont, Neuvy-au-Houlme, histoire d'un
petit village normand.
Corlet, 2011, 546 p., 29 €
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Salle
de lecture
Pour permettre le contrôle de
numérisation ou la numérisation, les documents suivants sont
indisponibles.
- les
listes nominatives de recensement (an IX - 1968), cotées M 1436 à M
1582 et 520 W 1 à 520 W 64 ;
- les
cartes postales thématiques ;
- les registres
paroissiaux, d'état civil et les tables décennales dans lesquels des
oublis au microfilmage ont été constatés (cf. état des signalements et corrections
apportées) ;
-
une partie des
registres matricules (cf. suivi de numérisation de la série R) ;
- une partie des
tables des successions et absences de l'enregistrement (cf. suivi de numérisation de la série 3Q).
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Des images numériques sont désormais
accessibles en salle de lecture pour les documents suivants :
- les
registres matricules jusqu'à la classe 1910 (1911-1938 sur dérogation)
et les tables de recensement militaire jusqu'en 1938 ;
- la
première campagne de numérisation des tables de successions et absences
des bureaux de l'enregistrement du département (liste envoyée sur
demande).
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EN COULISSE
Le
reconditionnement des documents scellés
Les sceaux de cire sont
particulièrement fragiles. Parmi le peu de chartes médiévales parvenues
jusqu’à
nous, une proportion infime, un peu plus d’un millier, a conservé un ou
plusieurs sceaux. Sur cette quantité, une minorité nous est parvenue en
bon
état. L’opération
de
conservation préventive et de restauration engagée sur les sceaux
ornais
s’appuie sur la connaissance des causes de dégradation, propagée par
plusieurs
études scientifiques et par le service des sceaux des Archives
nationales, et
complétée par les observations et analyses faites sur le corpus ornais. Les altérations
des
sceaux sont provoquées par différents facteurs internes et externes qui
interagissent : la
composition du
sceau, le
mode de
suspension, la
surface et la nature
du contact entre l’attache et les deux galettes de cire qui l’englobent
mais aussi la
température, les
atteintes
mécaniques, les
protections et
réparations anciennes et plus récentes.
Afin de ralentir la
dégradation des sceaux sans en interdire la consultation, un programme
d’étude,
de restauration et de conservation, mobilisant les compétences de
plusieurs
métiers,
a été mis en place. Il passe par un inventaire détaillé
doublé
d’une couverture photographique systématique : le document et
son ou ses
sceaux font l’objet d’une identification précise, éventuellement d’une
restauration, d’une numérisation et
d’un
conditionnement sur mesure.
Pour
prétendre
transmettre les sceaux médiévaux aux générations futures, il importe de
leur
appliquer un traitement à la fois curatif et préventif. Ceux qui ont
été
endommagés, fissurés, nécessitent une restauration ; tous,
quel que soit
leur état, doivent être conservés dans des conditions optimales.
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Tous
les
documents scellés sont peu à peu
examinés
pour déterminer ceux qui doivent être restaurés (sceaux comportant des
éléments
lisibles et présentant un risque net de perte de matière). Leur
restauration
fait l’objet d’un protocole individualisé défini en liaison avec le
restaurateur privé. Son intervention doit être visible (légère
différence de
couleur et/ou de niveau), réversible, faire appel à des matériaux
stables (cire
naturelle ou cire micro-cristalline) et se limiter à la stricte
stabilisation : le volume du sceau n’est pas reconstitué, les
motifs ne
sont pas recréés, les adjonctions de cire ont pour seul but d’éviter
des pertes
de matière.
Les
documents scellés doivent être conservés dans l’environnement
climatique
tempéré propre aux fonds d’archives (18° C, 50 % d’humidité relative).
Le
parchemin se rétractant ou se dilatant très facilement en fonction du
climat,
le document scellé s’accommode mal des variations climatiques rapides.
Les
matières mises en contact avec les documents scellés doivent être
chimiquement
neutres et stables. Afin
d’éviter toute
tension sur l’attache du sceau, les actes doivent être conservés à
plat. Il
convient en outre de ne pas poser par dessus d’autres documents qui
feraient
pression sur le sceau. Le conditionnement doit aussi interdire aux
documents
scellés de se déplacer latéralement dans leur conditionnement.
Après
examen des
différentes solutions mises en oeuvre aux Archives nationales et dans
certains
services d’Archives départementales, les Archives de l’Orne ont conçu
et
développé avec la société Arden Plast un
prototype de boîtes et de plateaux
empilables en polypropylène. Ce matériau, outre qu’il est chimiquement
neutre
et stable dans le temps, est plus léger et plus économique que des
boîtes en
carton entoilé.
Le
système retenu prend
en compte le fait que les actes seront tous prochainement numérisés et
qu’ils
ne seront plus manipulés que très exceptionnellement. Les documents
scellés
sont placés sur des cartons de conservation fixés sur les plateaux en
polypropylène. Ils sont entravés latéralement et en épaisseur par des
bandes de
papier japon placées sur les coins. Les sceaux sont maintenus
latéralement par
des languettes souples en papier de conservation. Le conditionnement
des sceaux
est assuré en interne par l’atelier de reliure des Archives
départementales de l'Orne. |
INSCRIT
AU RÉPERTOIRE
Les archives de l'Aéroclub
d'Alençon
L'aéroclub
d'Alençon a déposé ses archives aux Archives départementales de l'Orne.
On y trouve les comptes rendus des réunions de bureau, des conseils
d'administration (1970-1978), les délibérations du comité de la section
d'aviation populaire (1938-1939). De nombreux registres donnent des
informations sur les vols (1938-1967), sur la nature et l'origine des
moteurs (1934-1958). Intéressants pour les périodes les plus récentes
sont les carnets de vol des pilotes stagiaires (1960-1980). Ils sont
classés par ordre alphabétique et contiennent bien souvent des photos
et des détails biographiques. Il est rappelé, bien entendu, que
l'activité a été interrompue pendant huit ans et n'a repris qu'en 1947.
Les archives de l'aéroclub sont classées dans la série J de 448J1 à
448J13. |
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Versements d'archives contemporaines
1679W à 1687W,
1697W à 1698W : tribunal de commerce d'Alençon (26,7 ml)
Dépôt
d'actes de sociétés civiles et groupes d'intérêt économique
(1980-2000), procédures collectives avec ou sans administrateur
(1994-2005), dépôt d'actes de sociétés commerciales radiées (2000),
plans de continuation d'entreprises en difficulté
(2003), minutes
de jugements, ordonnances de référés, registres d'audience, plumitifs,
registres chronologiques de procès-verbaux (2000-2005). Minutes de
jugements, plumitifs d'audience, actes de sociétés, dépôt d'actes des
sociétés commerciales radiées, dossiers de procédures collectives
clôturées de l'ancien tribunal de commerce d'Argentan
(1999-2005). Dépôt d'actes des sociétés radiées de l'ancien
tribunal de commerce de Flers (1999). Dépôts d'actes des
sociétés commerciales et civiles radiées, dossiers de procédures
collectives clôturées de l'ancien tribunal de commerce de
Condé-sur-Noireau (2000-2005).
1688W : Conseil
général, service des transports (2,5 ml)
Conventions de transport,
enquêtes sur les transports scolaires, régie départementale des
transports (1985-2008).
1689W :
Préfecture, bureau de la coordination et d'appui au pilotage
interministériel (1,4 ml)
Originaux des arrêtés
préfectoraux (2007-2008).
1690W à 1691W :
Conseil général, direction des affaires générales et des assemblées
(40,6 ml)
Comptes
rendus des séances plénières du Conseil général (1979-1993), comptes
rendus des séances de la Commission permanente du Conseil général
(1966-1993).
1692W à 1694W :
Direction départementale des territoires
Plans
d'aménagement, plans d'urbanisme (1945-1965), photographies aériennes
(reconditionnement et reclassement en cours).
1695W :
Direction de La Poste (8,5 ml)
Dossiers de suivi de
bureaux de poste et d'agences postales (1858-1980), contrôle de bureaux
(1999-2000).
1696W :
Direction départementale des finances publiques
Plans minute de
rénovation du bureau du cadastre d'Argentan (1932-1974).
1699W :
Circonscription de sécurité publique de Flers (0,4 ml)
Dossiers individuels (tri
sélectif au 1/10e) de personnes nées avant 1930 (1928-1985).
1700W : Chambre
des métiers (7 ml)
Répertoire des métiers,
dossiers individuels d'artisans ayant cessé leur activité
(1986-2000).
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LEVER
DE RIDEAU
Site
internet de la Direction des archives et des biens cutlturels : le
cadastre est en ligne !
Suite
à la refonte du site internet du Conseil général de l'Orne, en ligne
depuis le 11/04/2011, celui de la Direction des archives et des biens
culturels de l'Orne est en reconstruction. D'ici la fin de l'année,
nous vous proposerons de nouvelles pages qui vous permettront de
découvrir plus dynamiquement la Direction des archives et des biens
culturels et d'explorer plus largement nos fonds et collections.
Nos actualités, l'accès aux archives en ligne et la possibilité de
s'inscrire à notre infolettre sont maintenus sur une page d'accueil
provisoire disponible à cette adresse : http://archives.orne.fr.
Et pour que vous puissiez patienter
sereinement, nous vous offrons sans attendre la possibilité de
consulter en ligne les plans numérisés du cadastre parcellaire dit
"Napoléonien", établis entre 1808 et 1836. La
numérisation a été effectuée à partir de la collection
départementale, complétée en cas de lacune par les collections
communale et du service du cadastre.
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SOUFFLEUR
Le
cahier d'une écolière du pensionnat de la Providence à
Mortagne-au-Perche
La
Direction des archives et des biens culturels de l'Orne a
récemment acheté à un libraire parisien un cahier qui en
1867/1868
appartenait à Jeanne Gahéry, alors jeune
écolière du pensionnat de la Providence à Mortagne-au-Perche.
Mais qui était-elle, d'où venait-elle ? Quel était ce
pensionnat
? Nous n'en savons pas plus. Aussi nous vous proposons de nous aider à
résoudre cette énigme. Le résultat de vos recherches peut nous être
adressé ici : archives@cg61.fr
!
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SOUS
LES PLANCHES
Du filet de La Perrière !
Parmi les dessins et modèles
déposés au
tribunal de commerce de L'Aigle entre 1874 et 1939, voici le
contenu de deux boîtes de bois scellée qui viennet illustrer le
savoir-faire des habitants de La Perrière dans la conception du filet.
Le filet est une trame de fils composée de mailles simples et carrées
dont chaque angle est arrêté par un noeud. Dès l'origine, il était
exécuté manuellement à la navette. Ce n'est qu'au début du XIX e
siècle qu'il le fut mécaniquement. Le filet brodé, appelé aussi "filet
d'art" ou " filet artistique", se caractérise par un support préalable,
le filet nu ou "fond de filet", et par un travail de broderie à
l'aiguille sur le réseau. À partir de la Renaissance, il devint un art
d'agrément, précurseur de la dentelle, avec le lacis et le point
coupé...
Le premier dépôt,
effectué le 27 juillet 1904 par M. Albert Vallée,
fabricant de filets, demeurant à La Perrière, renfermait
cinquante-et-un modèles d'échantillons de dentelles et entre-deux au
filet fabriqués spécialement par sa maison de commerce et dont il
revendiquait la propriété commerciale.
Le second dépôt, effectué par une autre perrièroise, Mme
Meheux, renfermait quant à lui cinq autres échantillons.
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ACTEURS
DE LA RECHERCHE
Patrick Rigault : aux petits
soins de l'hôpital de L'Aigle
Attaché culturel de territoire de santé auprès des centres hospitaliers
d'Alençon-Mamers et de L'Aigle, Patrick Rigault s'intéresse depuis sept
ou huit ans à l'histoire de l'hôpital aiglon. Jusqu'à présent, les
publications existantes sur la ville de L'Aigle ne traitaient pas ou
peu de ce sujet alors même qu'un inventaire des titres de cet
établissement lui prête une existance médiévale. Toutefois, les
bombardements du 7 juin 1944 ont détruit presque toutes les archives de
cet hôpital... Alors pour recouvrer son histoire, Patrick Rigault
a recours à des sources connexes : archives judiciaires,
notariales, etc. ou bien encore aux images numériques des
pages
d'un atlas des routes de France du XVIIIe
siècle (dit atlas de Trudaine). Les premières lignes de cette
histoire en cours de reconstitution sont consultables sur le site
internet du centre hospitalier de L'Aigle.
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