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En
ligne
Pour la recherche et l’affichage de documents d’archives numérisés, le Département de l'Orne a fait le choix d'utiliser le logiciel intégré Gaia, qui équipe 17 services d’archives départementales et dont les Archives de l’Orne sont dotées depuis 2000, et d’assurer lui-même l’hébergement de l’ensemble des données. Cette solution présente l'intérêt de disposer d'un seul outil informatique et d'une seule base pour toutes les données relatives aux Archives de l'Orne. Gaia a en effet vocation à gérer des informations concernant l’ensemble des fonctions archivistiques du service : entrées, éliminations, gestion des espaces de stockage, restauration, lecteurs et communications, données descriptives de l’ensemble des documents, affichage des images numériques. Le logiciel répond en outre à la norme internationale de description archivistique ISAD(G) et est compatible avec le format d’échange XML et en particulier avec la DTD EAD. Les données documentaires de l’ensemble des fonds (plusieurs dizaines de millions de caractères) doivent être progressivement intégrées dans la base de données Gaia. À terme, il sera donc possible d’interroger sur le même moteur de recherche non seulement les fonds dont les images numériques seront disponibles, mais aussi l’ensemble des fonds décrits dans la base et non numérisés : fichier de la bibliothèque, inventaires des séries anciennes et modernes, etc. Fonds
concernés par la
mise en ligne
L’application de consultation en ligne d’archives numérisées porte sur les registres paroissiaux et les registres d’état civil jusqu’en 1902, les tables décennales jusqu'en 1942, les listes nominatives de recensement de population jusqu’en 1936, les registres matricules jusqu’à la classe 1921, les tables de successions et absences de l’enregistrement jusqu'en 1968 et les plans du cadastre du XIXe siècle. État
civil (1527 – XXe siècle) Les images numériques de l’état civil ont été produites à partir de microfilms réalisés entre 2000 et 2005. La collection communale a servi de collection de référence pour les registres paroissiaux. Elle a été complétée en cas de lacunes par la collection du greffe et la collection diocésaine. La collection du greffe a servi de base au microfilmage des registres d’état civil, complétée le cas échéant par la collection communale. Depuis 2005, des compléments sont régulièrement apportés suite à la restauration de registres qui n’auraient pu être microfilmés en l’état ou après repérage des oublis au microfilmage. Les tables décennales ont été numérisées pour toute la période 1793 -1982 et sont consultables en ligne jusqu'en 1942. Les
listes nominatives ont été élaborées dès la Révolution mais
n'apparaissent
complètes qu'à partir de 1901, celles du XIXe
siècle ayant
été en
partie détruites. Elles étaient élaborées en deux exemplaires par les
communes
qui en conservaient un et envoyaient l’autre à La
numérisation a porté sur les deux collections afin de restituer une
série la
plus complète possible. Jusqu’en 1936 inclus, les listes sont
consultables en
ligne, de 1946 à 1978 les images sont visibles en salle de lecture, les
listes
postérieures à 1978 ne sont pas librement communicables et doivent
faire
l’objet d’une demande de dérogation. Le
recensement
militaire est institué le 19 fructidor an VI
(5 septembre 1789) : à l’âge de 20 ans tout homme doit se
faire recenser à
la mairie de son domicile. Sur cette base s’effectue le recrutement par
les
bureaux de l’armée qui dans l’Orne sont au nombre de deux :
Alençon (le
seul qui subsiste à compter de 1930) et Argentan. Les registres sont
communicables au bout d’un délai de 100 ans à compter de l’année de
recrutement, soit 120 ans à compter de la date de naissance de
l’intéressé dans la mesure où des états signalétiques peuvent comporter
des informations médicales. Sont donc consultables en
ligne les registres de
plus de 120 ans à la date de naissance de l’intéressé, soit jusqu’à la
classe
1912 incluse. Les images des registres des classes 1913 à 1921 sont
également visibles suite à la dérogation générale du 14
décembre 2012. Pour les années postérieures, les états signalétiques
individuels
contenus dans ces registres sont communicables par extrait en salle de
lecture (sous forme
de photocopie) pour
les individus
nés depuis plus de 75 ans ou décédés depuis plus de 25 ans après
vérification de l’absence d’information
médicale. Tables
de successions et absence (1789 – XXe siècle) Les tables
de successions et absence ont été instituées en 1825. Tenues au nom des
personnes décédées, elles constituent la clé d’accès aux registres de
déclarations de mutation par décès (consultables en salle de lecture
dans le
respect des délais de communicabilité). Les tables
fournissent
les nom,
prénoms, profession et domicile de la personne décédée, la date du décès, parfois le nom des
héritiers, le lien
et la nature des biens, la date de la déclaration de succession, ainsi
que le
numéro du volume et de la case de ce volume dans laquelle le règlement
de la
succession a été transcrit. On se reportera au volume correspondant
pour
connaître le détail de la succession. Les images
des tables sont en ligne jusqu’en 1968, de 1969 à 1984 les documents
sont
librement communicables en salle de lecture. Toutes les tables en état
matériel
d’être numérisées l’ont été, les autres le seront au fur et à mesure de
l’avancée des opérations de restauration. Plans
du cadastre dit
« napoléonien » (XIXe – XXe siècle) Le cadastre peut
être défini comme
l’ensemble des opérations qui permettent de connaître la consistance
des biens
fonds, la nature de leurs produits et le chiffre de leurs revenus de
façon à
répartir équitablement l'impôt foncier. Le cadastre par
masse de culture (an XI – 1807). Un arrêté
du 12 brumaire an XI (3 novembre 1802) prévoit l’arpentage d’environ
1800
communes pour l’ensemble du territoire métropolitain, mais cette
opération ne
donnant pas tous les résultats escomptés, ce travail est rapidement
étendu à
l’ensemble de l’Empire. En octobre 1805, les propriétaires fonciers
avaient été
invités à déclarer le contenu de leurs terres ; mais les réponses
obtenues
apparurent rapidement incomplètes ou erronées. À
la fin de l'année 1807, Napoléon nomma une
commission, chargée d'élaborer les modalités d'exécution du cadastre
parcellaire. Le cadastre par masse de culture fut définitivement
abandonné le
27 janvier 1808. Le cadastre
parcellaire (1808 – 1836). De
1808 à 1821, le cadastre s'est poursuivi dans le département beaucoup
plus
régulièrement qu'auparavant : les communes se sont prêtées plus
volontiers à ces
travaux, et certaines même, ont demandé à devancer leur tour. Entre
1810 et
1813, les problèmes des limites départementales ont été également
résolus : en
1810, la frontière entre l’Orne et En
salle de lecture
Les Archives départementales de l’Orne sont accessibles gratuitement à toute personne, de nationalité française ou étrangère, majeure ou mineure. Toute personne souhaitant consulter nos collections s’inscrit au préalable comme lecteur, en produisant une pièce d’identité officielle en cours de validité comportant une photographie, et atteste avoir pris connaissance du règlement de la salle de lecture et du règlement général de réutilisation des informations publiques détenues par la direction des archives et du patrimoine culturel de l’Orne. Communicabilité
des
archives
Les archives publiques sont accessibles gratuitement à tous. Leur communication est régie par le code du patrimoine (articles L 213-1 à 3) et la loi 78-753 du 17 juillet 1978 relative aux documents administratifs. Pour en savoir plus, cliquez ici. Les règles de communication des archives privées conservées dans les services d’archives publics sont variables selon les fonds concernés. Les délais de communicabilité sont dans la plupart des cas calqués sur ceux applicables aux archives publiques lorsqu’ils n’ont pas été définis par les déposants. Les fonds non classés sont généralement non consultables. Il est toutefois possible, dans certains cas (fonds non volumineux, documents sériels), d’accéder à ces documents sur demande préalable. Les documents en mauvais état peuvent être exclus de la consultation, si celle-ci présente un risque de dégradation accrue. (À ce sujet, vous pouvez consulter ici la liste des tables de successions et absences non communicables en raison de leur mauvais état) Fonds
numérisés
Les documents qui ont été microfilmés ou numérisés ne sont plus communicables sous forme d’originaux. Sont concernés : les registres paroissiaux, les registres d’état civil et les tables décennales jusqu’en 1902, les cartes et plans d’ancien régime, les plans par masse de culture et les plans du cadastre napoléonien, une partie des cartes postales, les registres matricules jusqu’à la classe 1921 (1922-1938 sur dérogation) et les tables de recensement militaire jusqu’en 1940, une partie des tables de successions et absences des bureaux de l'enregistrement du département (liste envoyée sur demande), les listes nominatives de recensement de population. Recherches
par
correspondance
Les Archives départementales garantissent à tout citoyen l’accès sur place, en salle de lecture, aux archives publiques et privées selon la législation en vigueur. En revanche, elles ne sont pas tenues de se substituer aux particuliers pour leurs recherches, au détriment de leurs missions de conservation, classement, inventaire et communication, sauf dans le cas de recherches de type administratif. |
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archives et du patrimoine culturel de l’Orne
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